Bip!... bip! je suis un bic déjanté internet m'a usurpé mon identité je suis en quelque sorte un bic encré vidé et cassé au gré des intermarché de rayons en rayons j'arpente les allées yes!... un pote armé de ses couleurs attend il squatte par hasard les "promos" en rayon et la foule croise son regard d'un air hagard moi!... pauvre bic d
Marie-José Le Poder
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Marie-José Le Poder
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Seul avec son regard anéanti par la solitude il se rebelle contre le mur de ses lamentations enfermé dans le carcan de ses pensées infâmes il s'enivre dans l'assouvissement de sa déraison pauvre être à la tête bosselée par l'ennui naissant lui-même oublie l'arc-en-ciel transperçant son cœur il va sans savoir à ignorer sa plume d'or ou
Telle une mer affalée sur un océan je laisse parfois mes vagues se distraire elles bercent le temps au gré des saisons laissant des radeaux dans mes entrailles des épaves glanent ma profondeur ancrée dans le silence obscur des sirènes sans sons là !...dans la douceur ouatée d’un archipel quand je me retire faisant place aux galets la méd
Tous deux ont l'instinct de la jouissance le premier est un gourmand en attente le second assouvit ses joies dans l'extase c'est un instant court plein de douceur c'est la sève qui emplit un cocon futur une reine baignant dans le sein de la vie enfin la flore stérile ouvre ses pétales à l'abri de la rosée quand l'aube détale une toile imagina
Je suis quelque part un nom sans nom je dors dans un tombeau qui n'est pas mien à ciel ouvert j'explore la vie de l'au-delà avec mon pauvre corps fané par tant d'années qu'il est bon d’être près de ma bien-aimée inséparables malgré la ferveur du temps soupirant sur les cendres des souvenirs quand nous étions jeunes beaux et amants on re
À quoi bon me servent mes feuilles ces feuilles jaunies dans l’automne il était bon de prendre le bon temps à laisser des livres parfois sans feuilles j’ai pas oublié ma mémoire alors que mon faciès est mon âme ce cœur qui bat pour moi et autrui dans la solitude qui reste mienne je m’isole car les bruits m’affolent j’éparpille le
Ô combien j’ai vendu mon corps dépendant pour un sou j’ai cueilli des fleurs dans un champ cette innocence abandonnée sur un matelas souillé là et nue offerte aux humbles passants telles des ombres furtives hantées par un amour éphémère squattant par-ci, par-là des années assouvies et sans lumière dans le regard des yeux des uns et
Je suis comme on dit « hors du corps » mon enveloppe corporelle s’est évadée je reste emprisonné dans le carcan de la déraison et mes pensées obscènes sont le fruit des saisons j’aime humer la senteur du froid glacial celle qui gèle mon corps enseveli dans un glacier fondant et je reste de marbre devant un arbre indifférent à ses feu
Alors !.. où est votre sourire obscène? dans l'immensité de mes jours sinon votre catin qui n'est plus prenant à l'envol un tempo lancinant je danse sur cette musique infâme étrangère à des hommes présentés tandis qu'un ordurier traîne sur un seuil lui!..sans âme et sans terre innée il a bafoué mon cœur piétiné à jamais hélas!..
Elle fauche le blé des prés à en oublier la vie des fleurs sauvages laissant derrière elle un désert sans verdure quand les moutons tondus s'en vont errants glanant à son gré la jeunesse ou la vieillesse qu'importe !... l'aventure reste son jeu préféré suivant un chemin avec peine ou sans douleur quand les chaumières gémissent au coin d