Dans la plus stricte intimité pour les quatre-vingts ans de ma mère, j’avais invité toute ma famille, ainsi que celle d’alex, à un grand repas champêtre. c’était l’été, nous avions dressé une immense table sous les pommiers, dans le verger attenant à la maison, et l’ambiance, à l’instar de la météo, était au beau fixe —
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Gudule, écrivaine pour la jeunesse, surtout, et pour les adultes aussi un peu.

Articles à découvrir
Annonciation engloutie jusqu’au cou dans un bain parfumé à l’aloe vera, je rêvassais. et à quoi donc ? au cadeau du destin qui, depuis quelques mois, illuminait ma vie. à l’aube de la quarantaine, je filais, en effet, le parfait amour avec sylvain, de douze ans mon cadet. du coup, je me sentais jeune, belle, désirable ; la vie me souria
La publicité est une véritable plaie. or, cette plaie, over-blog, l'hébergeur de mon blog depuis de nombreuses années, s'est mis en tête de me l'imposer, ainsi qu'à mes lecteurs. j'ai donc pris mes cliques et mes claques et suis allée me réfugier chez eklablog, qui respecte l'intégrité de ses utilisateurs. désormais, chaque jour, nous no
L’ordinatueur (titre emprunté sans vergogne à christian grenier qui, je l’espère, ne m’en tiendra pas rigueur.) telle que vous me voyez là, mes amis, j’ai tué. non point le temps, comme on pourrait le croire en lisant mes sornettes, mais une dame virtuelle dont j’avais tout à craindre. c’était le début des années 80. j’avais
Le coup du parapluie (suite et fin) frédéric avait une vingtaine d’années quand il commença à travailler dans le cinéma — comme accessoiriste, d’abord, puis ensemblier, et, plus tard, chef déco. un jour, croisant richard bohringer sur un tournage, il ne résista pas au plaisir de lui lancer : — bonjour papa ! et comme l’acteur rest
Radio libre en ce temps-là, j’animais, sur radio libertaire, une émission toute pleine de trucs de filles : le passe-temps des dames et des demoiselles (comme l’émission-culte de radio luxembourg, destinée aux ménagères de l’après-guerre, oui, oui, exactement.) outre le grand feuilleton hebdomadaire autopsy d’une conne (première ver
Radio libre (bis) avril 1983 vit naître ma troisième émission : voulez-vous bd avec moi ? foin des chansons paillardes et autres gaudrioles, il s’agissait, cette fois, d’interviews en bonne et due forme. les meilleurs bédéistes du moment se succédèrent dans le studio, y abandonnant souvent, telle une poule son œuf, quelque petit dessin
Minitel rose en vérité, je vous le dis, la boîte où je travaillais, publications nouvelles (pubnou pour les intimes) avait inventé le minitel rose. c’est même ce qui lui avait redonné un second souffle quand, après cinq ans de bons et loyaux services, les ventes des revues s’étaient ralenties de manière préoccupante. toutes les formu
Impure et fière de l’être cette histoire remonte à la fin des années cinquante. j'étais en sixième, dans un « pensionnat pour jeunes filles de bonne famille », au fin fond de la belgique. à cette époque, toute notre éducation était axée sur la pureté, obsession récurrente des religieuses. — votre corps est le temple du seigneur,
Parking — vous voulez voir le cadavre ? propose frédéric sylvain se marre : — il est où ? — dans la voiture. on descend au parking et fred ouvre son coffre. une forme humaine enveloppée d’un drap y est allongée, dans la position du fœtus. le drap, retiré, révèle un corps maculé de terre, marbré par les stigmates d’une décompos