Dans le silence obscur un murmure s'élève où passent des voix et des rires lointains; bruissement qu'accompagne une vaine couleur de soleil, de rivages et de regards limpides. un été de voix. chaque visage enferme pareil à un fruit mûr une saveur passée. cesare pavese
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Patrick Tafani
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Patrick Tafani
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SITE: FLAMME DE PLOMB PAUVRE COMME UN VERRE D'EAU
ANNA AKHMATOVA
Ce n'est pas dans l'asphalte où tombent les feuilles
Que tu devras longtemps m'attendre.
C'est dans un adagio de Vivaldi.
Que nous nous retrouverons.
(Visite nocturne, traduction Jean-louis Backès)

Articles à découvrir
Il ne faut pas apprendre à écrire mais à voir. écrire est une conséquence. (...) partez toujours d'une impression. il est impossible que ce soit banal. il y aura un lien intime dans votre récit. antoine de saint-exupéry
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C'est peut-être ainsi que la vie apparaît dans l'envol solaire des saisons, c'est peut-être ainsi, sur le chemin des collines tracé par la folie admirable du vent.
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Champs croisés décimant l’azur la vigne déroule son silence probité d’herbes et de feux j’entends le carillon des seigneurs l’exactitude du froid atteint le friable de la terre. ソ
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Que serions-nous sans le secours de ce qui n'existe pas ? paul valéry
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Viendra le déversement de l’invisible, puis l’éclat entaillant la chair et le sang, la lumière blanche qui foudroie, la lumière bleue qui découvre.
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Retour d’éclipse je n’en perçois qu’un faux semblant, qu’une lecture insensible aux arrêts de cœur, à cette butée où la marche devient titubante jusqu’au point de chute du corps qui s’élève de tout son poids. soit le gouffre est de l’air en plus, un fil d’éclair que le pied hésitant reconnaît, soit l’avancée nous ento
Même si la voix dans le calme désordre. cette corde brutale qui descend au socle noir, le puits noyant les formes à prononcer, hors d’haleine. tu ne pourras comprendre qu’un seul pli de ma parole, même si la voix, dans le calme désordre, ajoute un mot de plus à l’exigence de pleine lumière. la traîne des nuages, au défi l’oiseau-nu
La fatigue heureuse de cesare pavese avec ses collines d'un bleu douloureux et ses versants acharnés. chaleur d'hiver où se croisent le dicible et l'incertain, cette longue marche où se grave le souvenir, où s'efface l'oubli, où le geste dissipé délivre la parole, la parole en plein ciel, silencieuse, jusqu'au seuil inaccompli de la nuit.
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Toute fin découvre une source, elle est pour le passant de l’azur la terre de partage
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