On peut prendre des postures enterrant en silence divisant pour régner ceux qui vont vivre ou ce mot est de trop celui qui crie seul après trop de silence hommes d'appareil clairs ou sombres quelle importance ne poussera pas vos soupirs de bourreaux on peut détruire la jeune pousse dire cela est fini avec la miséricorde l'égalité des chances

Tous se sont dépêchés ville, dévore la forêt par mille feux passée aujourd'hui murs de verre et cheminées d'usines dans un ballet de freux, sans-travail orphelin né d'un rayon de soleil suçote son écran, déglutit cycle qui s'accélère à l'infini aucun mépris du jeune poète inconnu affiné au creuset, royauté triste et démunie nous

Les pierres sont des météores des fragments de planètes elles sont l'immensité entre les frondaisons ou dominant la seine une fenêtre d'or la maison avec le temps bâtie de la gangue, diamant prisonnier foyer que l'on reconstruira détruit temple, forteresse ou village oublié peau de pachyderme, creuset

Bad boy ne me rend pas justice plutôt la miette de zola que je ne connais pas à force de grimacer comme un écorché me voilà une toile de francis bacon sur les bras j'aurais voulu être orphelin égal dans un pays neuf ce qui n'existe pas et pourtant je sais que muni d'une autre vie j'étudiais dans des lieux clairs sous un visage aimant qu'une

1972 j'aime aussi réentendre les roues sur le gravier les chants d'oiseaux le soir sur les étangs le souffle du chauffe-eau nostalgie au présent 1977 premières joies encore les arbres emmitouflés un manteau de cheminée le parfum d'une brioche, du thym, ou j'imagine d'une brioche au thym jean-roger caussimon les falaises calcaires et leurs poi

Le prince casimir mène la grande vie le retour de silbermann, risibles amours l'opéra de quat' sous, la plaisanterie globalia rhinocéros shadow & substance le faiseur de pluie comme il vous plaira le traîne-savates, la contrevie des gens infréquentables, don quichotte les frères karamazov, les sept piliers de la sagesse les aventures d'olivie

Je ferais contre mauvaise fortune bon cœur de toute couleur lumière au cœur chaque bonheur couteau de larmes un édifice de silence une salle de bal de splendeurs ils voudraient enflammer le feu noyer les vagues par vent fort nouer puis emmêler encore après nos années nos heures

Le ciel est aussi doux que le lac infini sous l'arc immobile de pierres silencieuses comme amoncelées au hasard d'une montagne nul futurisme plain instant nul rassemblement prévu revoici le voyageur d'avant-hier arbre au bord d'un cours d'eau traversée vers un petit palais de justice photographie ou uchronie une ville de france ce jour

Le brouillard grinçant des villes celui, fluide angélique des forêts parmi les cimes se glissant seul, il sème les fleurs de givre bruine, long matin, pénible sentier mystère des ruines ombre livide rêve du rêve fait don à l'aube silence qui recouvre le temps

Bien sûr que je suis triste inutile d'insister, voyant de haut depuis des vies trop belles le passant mystérieux un travail pour chacun camarade n'est pas une hirondelle honteux, jamais revu avec elle ce lever de soleil sur les années attentionnées de ma part astrale et secrète certains sont bêtes madame la ministre ou l'ont bien fait exprès