Tu regardes le ciel chargé de lourds nuages qui pleurent sans arrêt depuis la veille au soir. l'hiver s'éternisant prend la lande en otage glaçant même ton corps au vêtu dérisoire. attends encore un peu que la saison s'en aille. tu verras l'horizon aux précoces aurores céder à l'équinoxe son manteau de grisaille, pour accueillir phébus
Nina
Nina
Comme l'œil d'une mouche, j'ai beaucoup de facettes...
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Littérature, BD & Poésie
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Fermeture prochaine d'overblog v2 et migrations forcées. lire la suite ici : http://iv-oam.blogspot.fr/2013/09/journal-des-migrations.html pour continuer d'être bien référencé et d'apparaitre sur le nouveau portail www.over-blog.com vous devez mettre à jour votre blog avant fin janvier 2015 en cliquant sur le bouton "mettre à jour mon blog".
Je m'en souviens encore… autres temps, autres lieux, mais les mêmes desseins : tuer avec horreur. ces images me hantent et réveillent mes peurs. aujourd'hui, à paris, ces fantômes hideux giflant mes souvenirs, m'ont fauchée, abattue. ma douceur, écœurée, en faisant de son mieux, n'effacera jamais tout ce que j'ai vécu. ma plume s'en éme
Tant de neige est tombée, au cours du mois dernier ! le soleil, gentiment, nous offre un redoux qui nous fait espérer un printemps en avance… mais janvier se réveille : l'hiver n'est pas fini. un papillon soudain, est venu se poser, sur mes doigts affairés à rempoter le houx. pauvre petite chose ! insolite, je pense… comment peut-il voler,
Un diaphragme curieux capte ton corps hautain, contours céruléens sous une peau ivoire, vêtu haute couture, fardé tous les matins ; éblouissant tes yeux, indicibles miroirs. silhouette élancée, drapée de nostalgie, tu rôdes, dans la vie, sans jamais te poser. tu voudrais oublier les pleurs que tu vagis, humectant, quelques fois, tes rêves
Ils avancent, le visage fermé. et passent, avec les yeux éteints, la main crispée sur le journal, indifférents, le dos courbé. ils attendent, en silence, leur train, sur le quai, au vent matinal. elles se pressent, encore endormies, et baillent derrière leur magazine, un rêve chiffonné dans leur sac. absentes, les yeux rougis. petits regard
A mon fils il pleure, quelquefois, quand personne, alentour, ne peut rire de lui, colporter la rumeur. il n'a jamais le temps, aimant à contre amour, se donnant, éperdu, aux affres du labeur. intelligent, subtil, malin et appliqué sa belle réussite fait de lui un nanti. il ne vivra jamais pour être remarqué mais pour que son absence, un jour,
Dans la voûte azurée, un nuage perplexe, s'étonne de ce bleu s'affichant sans complexe car la bise effrontée va soufflant son haleine déchirant le brouillard qui envahit les plaines. je marche dans ce parc en cette fin de jour, me hâte avec lenteur car mon pas est trop lourd. des cadavres de feuilles à mes talons collés et des larmes de fro
Irina s'ennuyait dans les salons d'alors. roulaient sur les tapis et résonnent encore tous ces rires guindés, plaisirs de pacotille, echos qui émaillaient sa vie de jeune fille. fumait le samovar, rutilant, prometteur, exhalant des parfums, enchanté de saveurs. en préparant le thé elle rêvait de meilleur, de rallier un destin qui l'attendait
A ceux qui me cherchent et ne me trouvent pas. je suis là : http://les-nouvelles-chaises-de-nina.blog4ever.com/