Dans un ciel tourmenté à la goya, elle annonce "le reflet volcan", des "orages nervurés de rubis". elle affectionne les sanguines, les oranges amères, les figues de barbarie et les citrons qu'elle émiette, morcelle, découpe à l'aide d'objets acérés : "râpe", "pointe d'un javelot", "banc de sabres", "la lame de ses yeux aiguisés", "le cou
Marisa Castro
Marisa Castro
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Peinture et poésie
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23
Depuis :
19/03/2015
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
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L'oxygène d'un souffle se désire enfin. l'(or)age déchire l'éc(or)ce. le soleil reparaît purifié. le roi est mort, vive le roi ! terre et ciel, à nouveau, sont tout prêts de se réunir. la pluie va venir et la terre, fertilisée, reverdir. marisa castro sait "désormais saluer la beauté" (1). elle peut à présent songer à enluminer sa "s
Écorce d'orage peintures originales & extraits du recueil de poèmes "écorce d'orage" de marisa castro copyright marisa castro 2012 art https://plus.google.com/u/0/111197552072391379038/about
"goût d'eau agrafé à la plus ancienne mémoire", marisa castro s'écrie depuis sa "colline des solitudes" (1). dans l'engagement de son monde, "coquille de solitude broyée", elle se sent orpheline, sans possible recours à autrui. la peur n'a de cesse de se dénouer dans le tremblé de sa voix. les objets familiers ne lui offrent qu'une piètre
Création graphique, poésie : marisa castro france ; musique : zanag kraun los angeles
Marisa castro s'écrie d'un "pays derrière le chagrin" (1). d'une zone de "pierres à l'écoute" d'un "arbre perdu les pieds dans les larmes". au pays de ses paupières, il pousse "s'insignifiants bourgeons de détresse". au lieu de ses yeux tombent des "pierres vert-bouteille". au secours de sa poitrine "pas de craie pour déchirer le noir". au c
"soleil cou coupé" (1), marisa castro fait preuve d'une belle énergie poétique et refuse de se laisser enfermer seule dans la haine-amour de ce labyrinthe. elle "siffle un air de rage", gronde, enrage, laisse éclater sa colère. son cri est son fanion rouge, son fil ténu brandi vers la fragile lumière d'une issue incertaine. elle avance souve
Marisa castro s'écrie "d'un pays sous l'écorce" (1) - andalousie ou "chair rouge de corse" - d'un territoire sous sa peau, d'un cratère en éruption, d'une saison en enfer, d'un "torrent passionnel". elle écrit l'auberge de sa chair, sa "fleur de peau", l'orage de son sang chargé de nuages. les mots écorchent son cœur, écorcent sa langue, s
"ecorce d'orage" est un recueil qui ne manque pas d'étonner -et de détoner- par sa force d'écriture libératrice. marisa castro est une chercheuse d'or : t(or)nade, p(or)te, acc(or)dez, c(or)don, h(or)loge, c(or)ps, c(or)beille, h(or)izontal, une brûleuse de lumière, une alchimiste du verbe aimer, une de ces "filles du feu" (1) qui nous prenne