Jean-Marc Fauconnier
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Jean-Marc Fauconnier
De formation scientifique, ma profession d'ingénieur écologue m'a conduit à oeuvrer pour un meilleur environnement. Mais j'ai besoin, pour bien vivre, de rêver et d'écrire.
Ses blogs
Le blog de Jean-Marc Fauconnier
Dans ce blog de textes et de poésies, vous trouverez les couleurs losanges du clown cloné ou le chapeau noir du croque-mort - en un mot: la vie.

Articles à découvrir
Dans nos landes et dans nos bruyères, jusqu’aux abords des chaumières l’homme peut croiser la vipère. contre ce serpent de misère le vieux solognot vitupère et voue cette bête aux sorcières. le maudit animal rampant qui sur le sol se répand n’est rien de plus qu’un serpent. comme la rose ou le pinson, dieu l’a mis dans sa créatio
La lumière se fond dans une égale obscurité ; le temps, tel un ruisseau, se perd dans l’océan d’éternité. que peut-il survenir dans cette transparence ? la vie et la mort se font moitié - moitié sœurs jumelles, âme paire pour être un grand entier.
Aveline artémise hirondelle évadée que faire en trois rondelles avec si peu d’idées ? véracité trahie par-delà les cités ; la vilenie jaillit d’injures récitées usant de mots nouveaux et de férocité. que de maux inutiles et d’incapacité a porter l’optimisme et la félicité. islam, judaïsme et autre chrétienté ; où allons-n
Que de lumières fécondes dans les doux yeux de ceux qui n’ont pour horizon que la distance à dieu ! ils sont à des folies-lumière de toute planète d’existence alors qu’une moisson d’étoiles atteste leur présence. que de prières rondes dans l’azur des cieux qui s’y perdent et s’y trouvent en un temps précieux ! leurs âmes so
Elles ne sont que vie, ouvertes vers le ciel au cœur d’une ressource vitale, existentielle ; en elles la lumière qui se fait nourricière devient respiration et mère de la matière, les feuilles qui peuplent les arbres des forêts, qui habillent nos haies et cachent des secrets, vertes par le miracle que fait la chlorophylle, les feuilles sont
Le ciel était si bleu, si transparent j’y voyais naître mes parents. un ciel où se perdait l’éternité j’en oubliais l’humanité. un ciel à ravir toutes les âmes j’y laisserai mon cœur en flammes. et je me demandais ce qu’il y avait derrière l’azur.
La sologne contemporaine voit disparaître ses clairières ; les vieux paysans se souviennent des terres qui ouvraient naguère des fenêtres sur nos paysages où l’on voyait murir le seigle et les vaches dans les herbages. le sous-bois privé de lumière s’enrichit jusqu’à sa lisière qui se fait tant hospitalière que mille espèces y prol
A perdre haleine, la course débridée se casse à mordre la poussière qui rougeoie sous les pas des chevaux. caracolent toutes les présences torturées, clouées sur les portes des granges et le noir des oiseaux qui dérange la foi des hommes et l’humaine existence. de retour, certain jour de défaite tel qu’un cavalier déchu je n’ai d’
Regardes bien droit devant toi, tu vois que tout est de travers, il n'y a plus d'été, plus d'hiver; dans le coeur des hommes il fait froid. la terre peut-elle tourner sans toi, peut-elle tourner sans foi ni loi ? jouer la vie au jeu de l'oie perdre un ami, tomber d'un toit. hasard d'un jour a des conséquences pour toujours; faut-il se saisir d'u