Le monde a peur. les gens ne savent pas de quoi demain sera fait. c’est inquiétant d’avancer à l’aveugle, sans savoir où nous allons. celui qui, jusqu’à aujourd’hui, avait la chance de connaître son avenir doit être bien déboussolé. chaque matin, doucement, le brouillard se lève. i l caresse la montagne. la forêt se laisse embra
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Des fallacieuses vérités aux mensonges sincères. Il ne s'agit que d'idées sorties d'un alambique, rien d'autre que les pensées d'un cerveau trop saoul de mots spiritueux.
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Tout est pure fiction. Toute ressemblance avec la réalité est à imputer à cette dernière. Des fallacieuses vérités aux mensonges sincères. Il ne s'agit que d'idées sorties d'un alambique, rien d'autre que les pensées d'un cerveau trop saoul de mots spiritueux.
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13/10/2008
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Littérature, BD & Poésie
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On est assis là, le regard filandreux, on dégaine nos doigts et on tire sur les étoiles, on espère qu’elles tombent et qu’elles écrasent le monde les yeux gélifiés, on ferme les poings et on tape le sol, on espère qu’il se déchire et qu’il nous aspire. avec nos cerveaux de merdeux, on se regarde comme des cons, on comprend que ça
Blanche lune. lève les yeux, entre dans les miens. regarde derrière cet horizon bleuté. entre dans cette pupille noire. respire... à présent, regarde le ciel et pose tes yeux sur les étoiles. écoute-les, perçois leur voix et choisi celle qui te comprend. tu l’as trouvée ? accroche-toi à elle et surtout, ne la lâche jamais. serre fort d
Je suis dans ton esprit. celui que tu devrais être. caché aux tréfonds de tes pensées, tu ne m’écoutes que pour rêver. étouffé par tes désirs, écrasé par leurs idées, tu es tellement conditionné que tu es sur le point de m'oublier. tu les as tellement écoutés que tu revêts leur masque. tu te caches sans même que tu le saches. un
Il y avait un vieil arbre. un saule pleureur un peu tordu qui ne perdait jamais son feuillage. il n’était pas là par hasard. il était chargé d’offrir au voyageur un petit coin de frais sous ce soleil d’été. assise sur son tronc noueux se trouvait une jeune femme. elle était belle et avait des yeux débordants de curiosité. elle observ
L’amour de la vie, l’amour de la mort, la mort de la vie, la mort de la mort. regarde-toi, coulant et dégoulinant. tu fais peine à voir. tu as perdu toutes raisons. tu regardes autour de toi et tu ne vois que le vide. tu es seul dans ton drap noir au milieu de cet espace infini. tu ne veux plus rien, tu n’as plus faim. tu as perdu l’amour
Imprévisible. ce sont les images flottantes au gré des murmures, enfouies profondément, elles sont les rêves réprouvés . elles sont terreurs, nocturnes du matin. ce sont les fantômes des vivants traversant les murs. les cadavres er rant dans une citée abandonnée. elles sont torrents de boues vespertins, la gaîté moribonde, la mélancolie
Il existe un endroit où les anges et les démons n’ont ni paradis ni enfer. là-bas, il est pandemonium sans terre. là-bas il est un monde pour rire. alors, si par curiosité vous veniez à l’ouvrir, si par témérité vous pensiez réussir ou si par courage vous souhaiteriez vous sacrifier. sachez qu’il ne faudra jamais la refermer. il y a
Putain mais t’es qui toi ? avec ta jolie voix. t’es où toi ? là-bas, au loin. alors dis-moi, quoi ? où tu vas ? tu les suis tes pieds ? et où te mènent ces pas ? hé, attends-moi, ne reste pas seule. pourquoi pas. un chemin sinueux, à deux, à parcourir en un éclat de rire. je t’offre cette fleur, pour aller là-bas. une fleur câline,
Tu ne seras jamais princesse et je ne serai jamais prince. laissons cette engeance se prélasser dans le futile luxe du brillant. laissons leur la belle vie des précieux. tu es la sorcière aux papillons. de tes formules apparaissent des sourire et tes sorts offrent une nouvelle vie aux morts. ton battement d’aile est ce souffle qui peut gonfler