/image%2F2047835%2F20160504%2Fob_e61323_contrefriches-debut-3.jpg)
ALARIC
/image%2F2047835%2F20160504%2Fob_1aa23d_avatar-overblog-ter.jpg)
ALARIC
Du vent ou des mots, comme il vous plaira.
Ses blogs
/fdata%2F2047051%2Favatar-blog-1050289937-tmpphplzjLPW.jpg)
Poètes Inconnus.
Des textes de poètes oubliés ou inconnus du XVè au XXè siècle et des bibliographies.
/image%2F2047835%2F20160504%2Fob_1aa23d_avatar-overblog-ter.jpg)
Articles à découvrir
/image%2F2047835%2F20160504%2Fob_e61323_contrefriches-debut-3.jpg)
Sur la grande route, en longues files, la route droite et plate [1] qui n’en finit plus, les ormeaux, soldats immobiles, veillent des deux côtés, debout sur les talus. faction rude et monotone : en hiver tenir tête à l’assaut des vents froids ; plier sous l’averse en automne ; l’été, se dessécher sous des rayons trop droits ! tout le
Point de départ. au point de départ il y a un croisement et une borne de pierre grise qu'orne cette inscription: "il était, autant de fois que vous voudrez, une histoire de mots, de mots et de coutumes,une histoire d'amour et d'un peu d'amertume, une histoire de lignes, une histoire de lettres qui peut-être sont dignes de vous être contées. e
Et puis l'aube sur le chemin, habillant de lambeaux de brume l'ombre de ses rêves gelés aux bords cachés de ses ruisseaux de glace. l'aube grise, vieille pauvresse, qui s'en va si lente, à dessein, et que salue l'alignement sinistre des roseaux en deuil, l'aube si froide qui progresse en tenant à la main son bâton de vieillesse.
Les chemins creux pleins d’ombre, entre les noisetiers, sont chers aux papillons, grands rôdeurs de sentiers, mendiants de parfums et pilleurs de corolles ; et les petits enfants, grands diseurs de paroles, dont la gaieté bruyante interdit les grillons, parfois, las de soleil, comme les papillons, vont cherchant la fraîcheur des chemins creux
/image%2F2047835%2F20160515%2Fob_f3e846_epine.jpg)
Et voici roncefer, reine des mauvais jours, la vagabonde roncefer, de lisières, d’orées, de racine d’ornières et de friche egarée. la vagabonde reine roncefer, princesse de bords du chemin qui n’a que ce désir amer de s’étendre sans fin, roncefer l’errante à crocs et griffes, avide et mortifère que rien ne rassasie, ni sol, ni cie
Inpromptu - a mme de **, qui craignoit de mourir. par monsieur mayet.
Inpromptu a madame de **, qui craignoit de mourir, rassurez-vous : la reine de cythère, craignant le tort que, dans les cieux, votre beauté pourroit un jour lui faire, veut, s’il se peut, vous dérober aux dieux, en vous laissant à jamais sur la terre. par m. mayet. ce texte est extrait de l’almanach des muses pour 1776, a paris chez delalai
D’eviter oisiveté. [rondeau xiii] plus que poison fuyez le dur meschef d’oisiveté : car c’est la porte et clef de tous pechez, sans en excepter ung. ainsi le dit feu maistre jehan de meung. en son vivant des poètes le chef. dames portant atours ou couvrechief, si vous voulez d’honneur venir à chef, dechassez la : car ce vous est aigrun