Prendre un café les gens dehors te parler : echanges à voix basse ton mesuré pensées délicates libre amore
Franck F.
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Franck F.
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02/02/2015
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Profonde est la nuit je cours, nu, dans les bois la terre sous les pieds cri animal lune
Sur les photos de classe, c’est le petit binoclard. le genre de bouille qui donne instantanément envie de rire. du moins si on l’aperçoit parce que, généralement coincé entre le grand costaud et le petit à l’air malin, son physique quelconque passe facilement à la trappe. il était insignifiant dans la vie comme sur les photos. il s’
J’entendais plus que je ne regardais ce qui se passait autour de moi. le bourdonnement d’un insecte, le pas lourd des copains à l’avant, les petites pierres roulant sous mes pieds. il faisait une telle chaleur que j’évitais de sortir ma langue de peur qu’elle ne s’assèche. nous étions en route depuis le matin et arrivé à treize he
Feuille blanche, crayon dos droit sur la chaise se pencher, écrire fils de pensées claires lumière
Il faudrait pouvoir s'échapper dès le début. tout récit devrait pouvoir faire rêver. si c'est pour rester dans la réalité, y a pas à mettre le nez dedans. autant sortir dehors et vivre la vraie vie. un épisode dépressif par exemple, qui trouve ça intéressant à lire? a condition que cela dégénère en folie, sinon c'est d'un banal... e
« ci-git flachenberg, traversé par des trucs, empêché par des machins, jamais très précis» « flachenberg, être globalement inutile, intéressé par trop de choses pour en creuser loin une seule" « une vie somme toute assez insignifiante » " au final, une déprime qui a plutôt eu du bol ? "
Vierge aux dents pointues peau bénie à l’eau fraîche des bouches lune des hanches œil rond qui rit sexe
Un ciel bleu avec des nuages mouvants le vent sur ma joue qui claque dans l’odeur de pluie de printemps clamer le nom de mon fils, zach
Vous savez, parfois je pense à la grèce et je me souviens. il suffit que je parvienne à revoir le grain de sa peau sous cette lumière si particulière, orangée. et elle, en mouvement, traversant la pièce où je me trouve. je connais l’odeur de cette peau, l’humidité de cette pièce fraîche par rapport à l’extérieur, où ma bien-aim