Lanrivain, côtes d'armor, l'ossuaire. phographie christine le moigne-simonis 1 pour toi aussi corbeau hors du cercle du vide les plaines se ressemble dans les feuillages du présent les formes suscitées incisent la lumière ainsi va-t-il de l’eau hormis le chant que reste-il 2 sauvage sous les cerisiers le mal voyage plus loin gravide dans le p
le breton noir
le breton noir
Poète, romancier, auteur compositeur martiniquais-breton;
Sélectionné en section roman et poésie au Prix Carbet de la Caraïbes 2009
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10/04/2008
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Ecrire français, penser créole / lang fransé, lèsprit kréyol
Écrire français, penser créole le poème vient du plus secret, du plus intime, du plus blessé de l’âme. il ne s’écrit pas avec la langue du présent mais avec celle du vécu que l’on croyait oubliée mais qui circule, comme une rivière souterraine témoigne de ses anciens méandres, au plus profond de nous. j’ai appris le monde en cr
Méditer sur l'enfant perdu entre deux rives qui sait qu'il ne sera jamais un oiseau migrateur qui se sent devenir mauvais sordide et démuni tellement semblable au fond au mal qu'il dénonce josé le moigne plourarc'h 5 juin 2017
Visage où la ravine dessine son passage à la croisée du temps femme qui a trop marché trop lutté trop perdu de combats et qui avance la nuit sous l’ombre tutélaire des gris tamariniers josé le moigne la louvière 14 février 2010 fidji ta-a eti tan ki fè tan kité mak fanm ki maché twòp maché ki goumen an twòp ki ped twòp konba mé f
J'étais hier à carhaix. j'ai vu la manifestation des « beaux nez rouges ». pourquoi pas celle des « benêts rouges » ? quand on pratique le détournement il faut s'attendre à être soi-même détourné, mais tel n'est pas mon propos. j'entends. il s'agissait de la manifestation d'une inter-syndicale de travailleurs spoliés contre un mouveme
Photographie: christine-simonis-le moigne
il y a ce rien plus fort que le tout ce désert enclavé dans les cavernes du néant ce pluriel tapi dans les viscères du silence l'inverse du sourire le contraire du chant l'horizon qui explose dans un nuage d'ambre josé le moigne 2010
Repoussant du regard les harmonies grégaires il ne transige pas le fleuve qui offre à la marée son dur profil de marbre roux josé le moigne 1er septembre 2013
A ceux-là qui plastronnent dans des cuirasses neuves sur des chevaux loués dans des joutes truquées ceux-là qui se gobergent à des tables obscènes entre des montreurs d’ours des marquis corrompus et de fausses ingénues j’offre mes viscères nues mes mains tordues où les fougères dessinent des rhizomes mes pieds de pèlerins agrippés
A l'ouest la forêt tend la joue au vent qui la caresse rien ne bouge sinon l'infime tremblement d'un loriot dans les branches et moi plus vagabond que pèlerin bien que sachant que ma tracée ne s'imprimera pas je glisse entre les fûts vers l'ouest où les menhirs s'érodent plus vite que la pluie plourarc'h 24 avril 2017
Photographie : christine le moigne-simonis il n’y a pas de décors, mais seulement des hommes. des grands bourgeois proustiens ou des aristocrates décadents ressemblant tous à oscar wilde. la plupart du temps je ne porte que l’habit noir et j’en possède deux. c’est la fin de mon rêve et j’ai détruit celui que je portais. ai-je revêt