Voici un revolver atypique, un deux coups apparu en 1973. les beatles en ligne de mire, sandy, joe, dave, tony et ken donnent vie à deux titres divinement jubilatoires. "roll-a-coaster man" et "caught in a day" respirent le parfum des classiques pop, remèdes sacrés pour les blessures de l’âme. par la suite, ken ira chercher ses influences ver

Retour à chicago avec the steppingstones, formation méconnue, responsable de deux albums de power pop sortis uniquement en cassette au début des années 90. composée de dan pavelich (guitare, vocaux), rob paravonian (basse, vocaux) et john goodman (batterie, vocaux), cette formation se distingue par sa cohésion et son habileté à créer des m

Parrain de l'industrie musicale, morris levy a signé, avec son label tiger lily (filiale de roulette records), une des plus belles pages de l’escroquerie fiscale. le modus operandi était simple. le label utilisait, dans le plus grand secret, des bandes de démonstration ou des enregistrements perdus de studios, pressait quelques dizaines d’ex

Connu pour ses affiches colorées de concerts et de surf dans le santa barbara des seventies, rick sharp transpose ici son imaginaire visuel dans des paroles pleines de métaphores naturelles : "come with me", "the garden", "the turning wheels"… chaque chanson pourrait être l’illustration sonore d’une de ses affiches ou sérigraphies. le liv

Avec une telle pochette, on est en droit de s’attendre au pire. howard nave aime revêtir son habit de déconneur, son parcours de comique de stand-up en témoigne. mais son talent ne se résume pas au burlesque, et ce premier essai discographique en est la preuve. howie fait preuve d’un sérieux sans faille — ou presque (voir la chanson baa-

Sorti en 1980, ce 4-titres confidentiel du groupe the leisure wave dévoile une pop à multiples facettes. « baby’s let go » démarre pied au plancher, avec une tension punk assumée. « tina’s tune » adopte un ton plus mélodique et ciselé. plus inattendus, « why bother try? » et « don’t stop » empruntent des rythmiques reggae, sur l

S’enivrer et se perdre dans les superbes jardins sonores de ce disque, un rêve devenu enfin réalité. l’attente fut longue (environ deux ans pour trouver une copie à un prix raisonnable) mais le plaisir longtemps interdit s’avère aujourd’hui d’autant plus grand. il fallait oser s’affubler du nom de ce célèbre personnage de la myth

Sex clark five ou l’exemple type du groupe de rock adulé par un cercle d’initiés, responsable d’un des albums pop les plus fascinants et pétaradants des années 80 : "strum & drum !". etrangement, ce quatuor ne vient pas de chicago mais d’une localité appelée huntsville, située en alabama. la musique de james butler et de ses comparse

Résurrection ponctuelle!? simplement une envie d’écrire quelques mots sur ce disque, sans aucun doute ma redécouverte de l’année, un lp retrouvé par hasard sous une couche de poussière, trop rapidement mis à l’écart. l’unique album de rich bénéficie d’une critique élogieuse dans archivist, il faut dire que ce dévot clame sa fo

Traduction d’un éveil spirituel, récit d’une quête divine, ce mystérieux 45t développe un folk rêveur et vibrant, habité par ce désir communion. la chanson en écoute, "visions of light", dégage une force supérieure, amène l’auditeur réceptif à un état de plénitude immuable, l’homme ordinaire peut-il rester indifférent à un