J’étais arrivé en fin de matinée, à moulins, où je devais me rendre à une réunion de « la ligue de l’enseignement » à laquelle j’appartiens, en tant que délégué départemental, y retrouvant par la même occasion un couple d’amis, appartenant eux aussi à l’association, vivant dans la banlieue de cette magnifique ville. j’av
William
William
Essayer en mots choisis, autant que possible, de vous dire ce qui m'habite, me forge ou me dévore !
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Nous voici donc arrivés, tous les deux à ce fameux matin, clôturant des dizaines d’heures sombres qui ont bien failli nous dévorer ! laisse-moi encore quelques secondes avec ces mots comme « mon amour, ma chérie », même s’ils n’ont plus de sens pour toi. j’aimerais tant que ce dernier moment, entre nous, la conclusion de notre vie c
Clarisse était une belle jeune femme de 29 ans, longue, grande, fine, blonde, au visage rond enjoué et gai, avec un métier qui, sans être une carrière, lui offrait un réel confort. elle dévorait sa vie et sa jeunesse avec joie et insouciance, partagée entre son poste de chef de projet marketing, et sa vie privée, faite de ses deux amies av
Dis moi mon âme, parce que tu as beau te murer dans le plus pur des silences, je sens bien ta présence, là, dans les tréfonds de mon être, tapie comme un félin à l’affut : quand en viendras tu à me dire tes attentes et tes reproches, tes craintes et tes espoirs ? tout le long du voyage que nous avons fait ensemble, depuis mes premiers pas
Les vies heureuses sont emplies, la majeure partie du temps, d’une ineffable monotonie, et ce n’est que dans les moments que nous pouvons partager avec des intrus à notre vie, que nous en décelons le véritable bonheur, comme s'il fallait leur présence pour nous le faire concevoir. un petit déjeuner sur la terrasse, aux premières lueurs du
Le temps, que j’ai consommé avec envie et gourmandise, a su me guérir de mes colères et mes rancœurs, ne me laissant que des regrets, comme moteurs de mon futur. comme le ruisseau, descendant la montagne, lave le rocher de son eau limpide, il a décroché, nettoyé, tout ce qui étouffait mon âme, jusqu’à me rendre fou de rage et d’envi
J’avoue, j’y retourne souvent au doux pays de mon « avant », que je sois vieux, que je sois grand, plus un enfant, juste un adolescent ; je croyais à toutes mes idées. de tout savoir, j’étais persuadé ; mon cœur conjuguait l’éternité, pour un regard, pour un baiser ! j’avoue, j’y retourne toujours au doux pays de « mon amour
Toute la campagne autour de moi étincelait sous la lumière intense de ce soleil naissant du mois de juillet. j’avançais vers une destination inconnue, ma liberté éphémère, ce dimanche matin, sur mon vieux vélo peugeot, retrouvé dans le garage de mon grand père disparu quelques mois auparavant. pourquoi et comment étais-je arrivé là,
Pourquoi, nous autres humains civilisés sommes nous irrésistiblement tentés de poser nos pieds au bord du précipice, de nous laisser aspirer par le vide qui nous effraye tant, lorsqu’il suffirait de rester à quelques pas pour apprécier la sécurité de sa vie ? c’est en quelques mots la question qu’aurait pu se poser en silence julie. t
Un jeune mâle hyène voulait faire la loi sur la jungle qu’il pensait pouvoir maitriser, s’imaginant aussi fort de surcroit qu’un jeune lion qui l’avait osé autrefois, devenant pendant quelques années de ce pays brulé l’unique roi. montrant les dents à tout instant, il arpentait la savane en hurlant sans cesse, mais à la place des t