Dans ma boite, je gratte, je gratte, quand mon ventre gargouille j'ai besoin d'un peu d'watts!! alors mes doigts gratouillent ma guitare en vadrouille. j'ai l'rythme dans les savates dans mon break, ma frégate, je joue le psychopathe quand j'cuisine ma tambouille dans ma boite je gratte, je gratte, a ma pause diététique sur l'parking des bureauc

Ce texte est écrit en noir et blanc, juste pour ne pas voir la couleur du sang d'une mère qui fait couler les larmes en jouant avec des petites lames j'ai vu tellement de fois cette porte de salle de bain claquer. j'y ai collé avec tant d'effrois mon oreille, juste pour l'implorer. ce texte est le négatif d'un cliché mal exposé, parce que le

Dans le hall y a du monde, les habitués déambulent dans le coin un homme attend il a le regard vide. je m'approche et l'invite à entrer dans mon bureau la lumière du vélux souligne ces cernes noires ses yeux sont bleus clair. cette âme me semble agard il me tend deux feuilles. les document viennent de l'administration pénitentiaire. il est l

Tu avais de jolis cheveux bouclés, madisson. petit ange au pays des hommes. dis-moi, quel rêve faisais-tu cette nuit là, madisson, quand le loup est venu t'enlever le sourire, pour te mettre dans un sac sans effrois? personne ne te verra plus grandir. morte sous la torture si petite, au nom nom d'une pulsion maudite. petit corps couleur opaline,

Maudites soient mes angoisses du fond du ventre elle me dévorent, cherchant à me plier encore. j'ai mal, si mal, ça me terrasse! bourreau cesse de torturer mon corps! damnées soient mes angoisses mon âme tremble de tous les bords, fermez la porte au matador, il vient tenter le coup de grâce, aidez-moi à le mettre dehors! satanique sont mes a

Vous m'avez reconnue? je suis une jolie pizza. ma pâte est travaillée avec délicatesse, entre des mains pleines de tendresse. je m'habille couleur tomate et origan, une gousse d'ail, mon nombril imitant. de naple, j'arrive avec esposito, vous savez, mon gentil pizzaïolo?! il m'a créé en l'honneur de sa majesté, mon nom est celui qu'elle a po

Dans ce monde où fourmillent les gens, où ce peuple nombriliste à le coeur en poussière, les hommes trop pressés s'ignorent en passant, tous si différents, oubliant qu'ils sont frères, jugent leurs voisins, sans regarder derrière. seule perdue dans cette masse qui me saoule, je m'interroge sur ce que je fais là, dans cette ville où la nui

Dans l'antre de mes dérives, guettant la lueur d'un réverbère, perdu dans mes alternatives d'adulte, j'ai besoin d'air! dans la tanière de mes angoisses se terre une mystérieuse chimère la fièvre, la peur et les impasses d'une odyssée au goût amère dans ma tête des notes de jazz de liberté et d'émotion s'envolent sur alcatraz comme ult