Photo réalisée lors de la représentation, le 15-08-10 à la closerie d'une pièce de jc grumberg, rixe, mise en scène et interprétée par xavier clément. vous, mes amis, ne savez-vous pas que les ruisseaux de haine deviennent le fleuve impétueux du sang et de l’horreur ? rappelez-vous ! lorsque j’entends se déverser le fiel du racisme,

Link ils fuyaient la mort, entre mer et ciel implacables. ils n’étaient ni célèbres, ni riches, des humains de peu d’importance ! ils ont scruté l’horizon, imploré le firmament, imploré leur dieu. nulle réponse n’en est venue, et des hommes non plus. les marins ont égaré le geste secourable, et l’honneur est temps perdu ! des vie

Quand les forces obscures assassinent la lumière, il reste toujours dans le ciel, une poudre d'étoiles. la bêtise et l'obscurantisme ont décoloré la vie, effacé la générosité, la beauté, mais s'ils ont tracé un sillage de douleur, survivra de part l'univers l'incandescence magique d'une âme généreuse : nul ne saurait éteindre le sole

Ils ont déjà, les enfants perdus d’un univers sans amour, le visage de la haine. ils traînent leurs guenilles de destructions en rapines, et plantent leur regard comme un couteau dans le vôtre, l’insulte prête a jaillir. leur a-t-on un jour, raconté quelque histoire ? que leur a donc offert leur mère ? ils ont appris l’injure, ne saven

Un ver, engeance de l’homme, libère en notre belle orange bleue, le venin qui nous empoisonne. et qui la détruit. je capture les instants d’émerveillement, dont le souvenir s’estompe peu à peu dans les brumes de notre mémoire en douces taches colorées. elles reviennent parfois, lumières et contours diffus, nous dire que la beauté nous

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Ils tremblent sans bruit, la peur dans leurs entrailles. la mort, lente, sournoise, se pare d’un voile de silence et de mensonge, tissé par les puissants. ils la veulent belle, la camarde qu’ils nourrissent, ceux dont la fortune se goinfre sans jamais trouver satiété, de ces cadavres anonymes, toujours bafoués ! les enfants jouent, ils appr

La rose de damas laisse choir, sur le sol aride, des larmes de sang et la mer vorace engloutit dans sa gorge bleue, des êtres en détresse dont nous refusons d'entendre l'ultime cri. sur la route souvent mortelle de l'exil s'étire le serpent de la souffrance. nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde disent les braves gens. mais le mon

Ce siècle de tintamarre, entre chiens hurleurs et musique qui martèle, comme jadis sur les galères le rythme de notre esclavage, jette sur nous le niqab. l’uniformité nous ensevelit. machines ronflantes moteurs vrombissants, plus vite, toujours et encore ! pourquoi, pour qui ? nous ne percevons ni les cris, ni le sifflement de la tempête qui

C’était une enfant, pas encore une femme. elle rêvait sa vie, sous le soleil, d’un pays où la loi condamne les petites filles. amina violée, amina flétrie, amina donnée, comme en remerciement a son bourreau, amina détruite ! elle a suivi la route douloureuse d’un voyage sans retour, seul chemin possible pour échapper a son destin. ell