Au creux de ma paume, j’ai souvent recueilli un breuvage, des gouttes de ciel, lorsqu’un morceau de ma vie, ici, là, était mal passé, lorsqu’une tristesse me restait en travers de la gorge. imbibant mes yeux, elles savaient nettoyer mon regard troublé ; de deux battements, je les laissais suivre les rigoles de mes joues creusées jusqu’