Cris oublis déchirée sanglantée sangles sanglantes laissez moi respirer je hurle le sang qui s'épanche de mes veines asséchées j'honore la mort qui m'envahit ô mon coeur désespéré je rêve du havre de paix
Aliénor Naruna
Aliénor Naruna
"Les parfums, les couleurs et les sons se répondent"... Charles Baudelaire
Voyager autour de la terre et en soi, véritable univers, dont certaines contrées n'ont de cesse de nous étonner et surprendre.
L'existence n'a pour moi d'autre but que la connaissance du soi.
Ses blogs
Meu sol e minhas sombras
Ecriture, émotions, images, visions - synesthésies - menina do sol, sonho e busca...
Aliénor Naruna
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Depuis :
15/08/2012
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
"sur le bord escarpé, je marche hésitante. les pieds nus, ensanglantés. des larmes trop salées brûlent ma peau fatiguée. tout est brûlant et hostile. trop aride. trop menaçant. mais, je ne sais comment sortir de ces falaises. sans cesse, j'y reviens, sans même le vouloir. à vouloir tout le contraire. rien n'y fait. en quête de prairies,
L'été est là dix mois de rêves et de deuils ma part d'impuissance des chemins fructueux des refus, des heurts j'aspire à semer le bonheur avec mes mots, mes idéaux qui vous emporteraient un peu plus loin que le connu déjà il faut m'accepter pour cela vouloir venir avec moi ravie, je vous conduirai vers un monde fait de vous et de moi en pos
Tu vieillis, tes traits creusés de sombre pèsent sur tes arrondis chagrins toi, dessinée par les fées pourquoi te pares-tu d’un voile obscur ? et si tu allais nue, parée de leur grâce ? mes pleurs disent nos rencontres mortes ma rage, mes envies piétinées ainsi que ta méfiance, clé d’une prison familière sans la douceur du vertige mi
Mes framboises sur tes joues gourmandes sur la paume de l’été qui s’ouvre au ciel blanc de ses rayons, je vole sur le cheval d’acier sur les courbes vertes et brunes des routes vallonnées, mère et sœurs, vous m’emportez je suis l’air qui caresse ma peau devenue eau et lumière je suis l’eau qui serpente la terre et abreuve mille tr
Une belle libellule noctambule les soirs de lune aimait secrètement un mousquetaire qui n’avait rien d’un grabataire cultivant son image le superbe sauvage en pinçait pour la sauterelle dont il avait une aquarelle il rêvait de sa princesse aux yeux pleins et tendresse mais il était prisonnier de catherine la chagrine et soulageait sa peine
Mon grand homme brun si grand que j’en ai le vertige tu m’appelles comme la forêt aux mystères qui m’affame chaude et pleine tu grouilles de vie et de folie fascinant univers je veux te pénétrer rentrer en toi et cueillir ce qui te fait si rare découvrir tes chemins, sur tes arbres me lancer entre mille branches caresser ton écorce râp
Mon or fée allons ensemble ma chérie tous les deux célébrer la vie distinguons-nous des vils félons ceux qui aspirent vers le fond cueillons les fleurs de chaque jour soyons tous deux des troubadours qui sèment des rimes heureuses et glanent une poésie chanceuse ! (octosyllabes - sujet divinatoire ) plage normande au coucher du soleil. août
Gris paysage auquel ta moue inocule une lourde teinte incolore de là nait l’impalpable malaise omniprésent je suis exsangue moi qui me nourris de sourires et de tendresse dans cet âpre pays de formes vides je dépéris mais il faut vivre pourtant ! poursuivre le combat - victorieusement je dois terrasser les spectres qui me dévorent et que tu
Homme brun homme noble et doux en tes tréfonds purs je rêve de te voir accueillant la paix enveloppant l'enfant blessé que tu fus qu'a-t-il vécu pour t'emporter parfois si loin de ta nudité ? tu t'exiles alors dans la force aveuglé tout est faussé alors homme brun je t'aime tant chevauchant le vent nouveau de notre chemin unique terrassant l