Il faut cultiver son jardin nous dit voltaire. j'ai essayé de bêcher le mien que lourde est la terre tant, l'ai-je labourée qu'une douleur s'est éveillée on a beau sans gloire se gorger d'anti-incantatoire que pesante est la motte si collante sur la botte demain, il faudra continuer avant que le sol ne soit gelé il y a tant de beaux penseurs

Les yeux arrachent un brin de clarté au dernier crépuscule annoncé raisonne un silence nouveau doucement aimablement les clameurs se soumettent amabile a la loi tyrannique du crépuscule une chaleur gluante afflige les vieillards lassés somnolents simplement le sommeil ne viendra pas ainsi s'achève chaque soirée a une journée interminable su

L'ombre de mon ombre corrompt la clarté de mon étoile. celle qui pugnace me vivifie me conforte et inspire par sa rage d'amour perlante me donne envie de vivre encore me porte délicatement à bout de bras. mes pensées perfides m'étouffent, invasives, des nuits durant me couvrent d'une mante enveloppe sombre, passe murailles pénètre mon être

Hier au soir dans la pénombre du salon presque noire seule clarté de la lampe argon j'aurais voulu être photographe avoir un nom chez les mythographes pour saisir ton visage attentif cette expression si particulière sur le vif la relier à tel mythe de l'antiquité auquel j'ai inconsciemment songé vivre avec toi d'autre paragraphe rester à ja

Les saisons se succèdent urbain ne sait pas, ne voit pas ce n'est pas ce qui l'obsède régulièrement il marche dans ses pas au fil des jours tout s'efface avant lui, après lui, le même espace le passé nourrit son histoire invariable fable qu'il aime croire hier n'a plus de forme demain sera aux normes même sa mort sera uniforme néanmoins, s

Ce matin nait le printemps le soleil quelque peu enjoué s’est permis de me réveiller j’aspirerais à rêvasser près d’un étang ce jour que je veux férié sera pour moi un jour chômé m’éblouir du jardin verdoyant des tulipes couleur café les perces neiges un peu fanées de la pelouse au fil du temps jonché de primevères colorées

Perçois-tu le mot ? s'imposant comme alter-ego celui qui nomme la chose parfumé comme une rose marquant son objet signifiant son sujet du poème en est le titre ni vagabond ni bélitre exalte sa matière de la meilleure manière provoque l'appétence le désir de sa substance non point d'occurrence passagère ni de pièce étrangère s'il n'en es

Le monde palpite piètrement en ce siècle rien ou si peu ne dépasse, fichtre a tout normer, est né l'homme larve bientôt, il sera si pauvre sans liberté, n’aura plus rien à perdre ils auront détruit le peuple sans jamais s’arrêter ces goinfres scénario déroulé comme dans un film l'antihéros aux gros muscles sorti tout droit d'un noi

Croque-mitaine fantasmatique tel une fresque antique mon double tapis sous le lit s'évade grâce au valet de nuit où dormaient mes vêtements posés a demi éparpillés sans le moindre bruit ma tête sombre dans l'oreiller elle semble prête à décliner dans l'ombre de mon ombre mélancoliques décombres transcendant un voyage incertain passes m

Sans rien solliciter un scion s'est enraciné nulle main ne l'a porté les années passées la-bas un fond du jardin. le contempler ce matin troque un instant mes chagrins soudain la quiétude s'enjoint l'arbuste flamboyant de fleurettes bluettes à peine entrouvertes se couvre d'un nuage rose scintillantes depuis peu écloses l'hiver s'agrée une