Tu as repris ta vie où tu l’avais laissée dans un mégot d’aurore à l’époque elle fumait encore un peu ses pensées étaient dans les nuages mais aujourd’hui tu la reprends alors qu’elle a vieilli elle a des cernes sous les yeux comme toutes les femmes usées elle a les seins ballants mais le cœur à l’ouvrage sa voix rocailleuse r
Khamylle-Abel Delalande
Khamylle-Abel Delalande
Poète autiste. Photographe amateur. Blogueur et conférencier. Ex-professeur de français reconverti artiste (collages poétiques)
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Categorie :
Littérature, BD & Poésie
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Je me suis fait des dieux de glaise pétris d’obscurité des sentiments étranges m’habitent depuis les hauteurs où l’âme comme une sentinelle s’approche de la nuit j'ai vendu des poèmes pour une bouchée de pain pour une prière un abri blême où la blessure se tait j’ai écrit l’oraison des tièdes souvenirs et je me suis penché
À l’oreille / l’abîme / une aurore cousue au chaudron / le soleil cuit doucement / feu régulier / douleurs sauvages / on entend le devenir des choses. le forgeron brûle l’air / brume calcinée / asphyxie du silence / la fumée qui s’évade / les poumons insalubres respirant les rosiers / épines / où semer le premier oxygène / où pla
C’est à l’essoufflement de la vie que je pense parce qu’après toute vérité quand il n’y a plus que la neige qui respire le chagrin lui dessine à travers ciels les houillères du temps ces atolls de tristesse ces archipels de mélancolie où la musique ne fait plus rêver et où le chanteur d’opéra comme un monstre maléfique retourn
Le poète est esclave des mots il ne peut s’en distraire il écrit sous la contrainte du réel au stylet de l’image il emplit des cahiers de brouillons et de ratures il trace les oublis par souci de mémoire ses pages d’écriture sont en sursis dans la brume de l’histoire il met l’alphabet au pressoir du monde il note ses pensées et grif
D’ici au déluge où donc ont fui les choses humaines j’entends le cessez-le-feu comme un refuge pour dire aux ombres émaciées du yémen le long chant de sel qui retentit au loin malgré les fusils et les cris pour dire la joie de la poussière et du foin les bêtes aujourd’hui dévorent l’oubli j’entends le vacarme de la liberté qui p
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nous avons tous parfois l'impression que nous avançons dans l'existence comme sur une épave, que nous sommes
Deux poèmes extraits du recueil la chambre forestière pour toi je n'ai pas de réponse j'ai juste le goût d'une étincelle sur le cœur l...
Deux poèmes extraits du recueil la chambre forestière j'appartiens. à la nuit. l'abîme y est. plus profond. elle m'emmène vers. le noir...