Arbres de judée les colonnes aux corbeaux printemps à olympie
Xaverius
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Xaverius
Joueur de flûte indienne.
Ses blogs
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Le blog de Xaverius
Un petit blog en construction, avec les étapes du Tokaido de Hiroshige reconstiuées à partir du Tokaido vertical fait en collaboration avec Kunisada.
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Articles à découvrir
Skogsrået . le vent me parlait de la nymphe des bois dont les petites dents mordaient dans les grappes sauvages de temps à autres son manteau d'écorce s'écartait sur la blancheur de son corps nu d'adolescente car elle était sans doute un jeune tremble dans son autre vie . invisible et fraîche elle traversait les ramifications de mes pensées
Sous gréement de fortune . si triste est la beauté . si triste est la beauté à visage de lune penchée sur l’insensible humanité avec compassion soleil devant soleil de vent - et l’espace bleu dont l’éternité fleure la lavande ! . que nous contourne la lumière insensiblement rythmant les jours comme autour des coquillages ressac chant
Exil prochain . chantons chantons les harpes du vent le froncement des cordes velues des pins l'essor froufroutant des subites colombes et nos délires au sein du temps qui passe . si peu de temps nous reste à nous aimer ! chiches les cigales nous comptent les secondes et là-bas les minutes nous arrivent par vagues de bulles blanches fomentées p
Ce que c’est vivre . « vivre » disions-nous mais le vent étouffait nos paroles le cerisier en fleur trônait parmi les herbes folles un éternel buzard cherchait des cercles dans le ciel la rose bourdonnait d’une insistante mouche à miel . moi j’ignorais alors qu’on était au jardin d’éden je ne pensais qu’à ta main étroite dans
Poèmes du voilier penchant. . une seule vie . en guise de commencement évoquons une planche une planche de sapin mince du genre qui sert mettons à découper les tables d’harmonie des guitares ensuite le hasard nous offre avec sa spontanéité habituelle le plumage vieux-rose d’une tourterelle du genre qu’on apprivoisait parfois au temps ja
Un matin parmi d'autres . le premier oiseau – hier, alors que s'amorçait l'aurore d'août. silence réveillé par un petit flûtis cuivré qui peignait d'une touche d'or le sommet des pins... . tout le paysage, que l'ombre de la nuit laissait émerger à regret, infusait au sein d'une minute d'éternité couleur de thé, qui se réfugia en une u
Improbable retour . reviendras-tu le soleil en plein visage du fond de l'avenue du couchant ? sereine, les traits simplifiés par la lumière, ardente de visage comme si l'amour t'attentait... . pour moi la beauté en revanche est devenue inaccessible. adieu aux splendeurs pures des hautes aiguilles enneigées qui résonnent d'échos répercutés d
Ô floraisons blanches jusqu'au verger de la mer l'élan du printemps ! la lune d'avril tente d'esquiver ta pince, crabe de nuages... suce les rosées libellule du soleil dans le champ de mai
. chevalier aboyeur . l’oeuf tacheté de greenshank qu’on trouve, en été, par quatre au nid des herbes, sur les rives des mers nordiques, son jaune de naples pâle, contrasté de diverses tachetures auburn, séduit… . il pourrait passer pour un galet aux yeux du profane tant les couleurs de son camouflage s’accordent à celles qui l’env