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La Poésie

La poésie est un moyen pour certains de se libérer d'un poids mais malheureusement peu de gens s'y intéresse. C'est grâce à tous ceux qui intéresse à la poésie qui la font vivre Nous avons aussi un page Facebook pour plus de visibilité.

Tags associés : poesie, citation, grand auteur

16 blogs

482 posts

05/11/2018

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Articles récents de cette communauté

Jean VENTURINI (1921 - 1940) - Outlines (1939)

Jean venturini (1921 - 1940) - outlines (1939)

Sang dans mes veines ce n'est pas du sang qui coule, c'est l'eau, l'eau amère des océans houleux... des bonaces, des jours pleins gonflent ma poitrine, préludes aux blancs vertiges des ouragans... des poulpes étirent la soie crissante de leurs doigts et leurs yeux illunés clignotent par mes yeux... des galions pourris d'or, des mâts, des épe
Jules ROMAINS (1855 - 1921) - Odes et Prières (éd. Gallimard)

Jules romains (1855 - 1921) - odes et prières (éd. gallimard)

Je ne suis pas heureux comme tant d'autres hommes, ce soir, bien que mon âme ait toute pureté tandis que je rêvais a maintes infortunes, j'ai renversé ma lampe et l'ai cassée en deux. me voilà sans lumière, les coudes sur la table, dans une amère nuit qui ne me connaît pas. je regrette un village au pied du mont mézenc : j'y fus heureux u
Roger ALLARD (1885 - 1960) - Elégies martiales (1918)

Roger allard (1885 - 1960) - elégies martiales (1918)

Blessures de guerre et d'ailleurs en tous les lieux où la guerre nous lie. je vois pourrir au soleil, à la pluie, les jeunes corps par vos mains caressés : ne filez plus, fileuses de leurs deuils, ils sont vêtus de rayons et de feuilles vos beaux amants et vos doux fiancés. j'ai vu le peu que c'est bien de mourir, que rien ne dure au-delà du
Emile VERHAEREN (1855 - 1916) - Les Moines (1886)

Emile verhaeren (1855 - 1916) - les moines (1886)

Soir religieux vers une lune toute grande, qui reluit dans un ciel d'hiver comme une patène d'or vert, les nuages vont à l'offrande. ils traversent le firmament, qui semble un choeur plein de lumières où s'étageraient des verrières lumineuses obscurément, si bien que ces nuits remuées mirent au fond de marais noirs, comme en de colossaux mi
Pierre LOUYS (1870 - 1925) - Derniers vers (1924)

Pierre louys (1870 - 1925) - derniers vers (1924)

Et je m'étais fait une vie si digne d'amour ou d'envie, une vie à décourager tout coeur qui lutte ou dissimule, tout adversaire ou tout émule, cerveau pensif au coeur léger. maintenant ma vie est en cendres. ses trois merveilles les plus tendres ont flambé comme plume au feu et ma dernière destinée etait morte avant d'être née, hélas ! f
Charles CROS (1842 - 1888) - Le collier de griffes (1908)

Charles cros (1842 - 1888) - le collier de griffes (1908)

Sonnet je sais faire des vers perpétuels. les hommes sont ravis à ma voix qui dit la vérité. la suprême raison dont j'ai, fier, hérité ne se payerait pas avec toutes les sommes. j'ai tout touché : le feu, les femmes, et les pommes ; j'ai tout senti : l'hiver, le printemps et l'été ; j'ai tout trouvé, nul mur ne m'ayant arrêté. mais cha
Louis BOUILHET (1822 - 1869) - Dernières chansons (1872)

Louis bouilhet (1822 - 1869) - dernières chansons (1872)

Europe quand, sur le grand taureau, tu fendais les flots bleus, vierge phénicienne, europe toujours belle, la mer, soumise au dieu, baisait ton pied rebelle, le vent n'osait qu'à peine effleurer tes cheveux ! un amant plus farouche, un monstre au cou nerveux t'emporte, maintenant, dans sa course éternelle ; la rafale, en fureur, te meurtrit de s
Francis VIELE-GRIFFIN (1873 - 1937)

Francis viele-griffin (1873 - 1937)

La partenza : j'ai couru d'abord ; j'étais jeune ; et puis je me suis assis le jour était doux et les meules etaient tièdes, et ta lèvre aussi ; j'ai marché, j'étais grave, au pas léger de l'amour ; qu'en dirais-je que tous ne savent ? j'ai marché le long du jour ; et puis, au sortir de la sente, ce fut une ombre, soudain : j'ai ri de ton
Alfred DE VIGNY (1797 - 1863) - Poésies (1843)

Alfred de vigny (1797 - 1863) - poésies (1843)

La mort du loup (iii) hélas ! ai-je pense malgré ce grand nom d'hommes, que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes ! comment on doit quitter la vie et tous ses maux, c'est vous qui le savez, sublimes animaux ! a voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse, seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse. - ah ! je t'ai bien com
Jean COCTEAU (1889 - 1963) - Plain-chant (1923)

Jean cocteau (1889 - 1963) - plain-chant (1923)

Rien ne m'effraye plus que la fausse accalmie d'un visage qui dort ; ton rêve est une egypte et toi c'est la momie avec son masque d'or. où ton regard va-t-il sous cette riche empreinte d'une reine qui meurt, lorsque la nuit d'amour t'a défaite et repeinte comme un noir embaumeur ? abandonne, ô ma reine, ô mon canard sauvage, les siècles et l
Jean FOLLAIN (1903 - 1971) - Exister (1947)

Jean follain (1903 - 1971) - exister (1947)

Parler seul il arrive que pour soi l'on prononce quelques mots seul sur cette étrange terre alors la fleurette blanche le caillou semblable à tous ceux du passé la brindille de chaume se trouvent réunis au pied de la barrière que l'on ouvre avec lenteur pour rentrer dans la maison d'argile tandis que chaises, table, armoire s'embrasent d'un so
Jeanine MOULIN (1912  -  1998 ) - Feux sans joie, éd. Seghers 1957

Jeanine moulin (1912 - 1998 ) - feux sans joie, éd. seghers 1957

Ombre des ames morts qui vous éloignez, je cherche en vain les traces d'une vie où l'amour aussi vif que fugace brûla d'un feu perdu dont on cèle les cendres. comment vous recréer, vous parler, vous entendre ? vous ne nous laissez rien. un mur dont les décombres emergent du passé, donne du moins de l'ombre ! mais la vague détresse où souda
Claude ROY (1915 - 1997) - L'Enfance de l'Art (éd. Fontaine, 1942)

Claude roy (1915 - 1997) - l'enfance de l'art (éd. fontaine, 1942)

La nuit elle est venue la nuit de plus loin que la nuit a pas de vent de loup de fougère et de menthe voleuse de parfum impure fausse nuit fille aux cheveux d'écume issus de l'eau dormante après l'aube la nuit tisseuse de chansons s'endort d'un songe lourd d'astres et de méduses et les jambes mêlées aux fuseaux des saisons veille sur le repos
Marie-Jeanne DURRY (1901 - 1980) - Effacé (éd. Seghers, 1954)

Marie-jeanne durry (1901 - 1980) - effacé (éd. seghers, 1954)

Nuee comme si rien n'était solide, comme si je marchais sur un trou, comme si leurs corps denses allaient se diluer en poussière de nuit... mon geste vain s'ouvre et se ferme sur des formes qu'en plein jour le soir mange et mes yeux qui s'endorment ne percent plus la brume où s'enfoncent vos traits vous que je tiens, vous que je serre, et qu'en
Jacques BARON (1905 - 1986) - Je suis né, éd. Seghers, 1952)

Jacques baron (1905 - 1986) - je suis né, éd. seghers, 1952)

Petite histoire de la jungle eléphant eléphant allant en promenade pourquoi emportes-tu cet oiseau sur ton dos mais c'est un oiseau-lyre il va voir un malade un souffrant qui n'a plus que la peau sur les os un de mes vieux amis un éléphant sauvage qui ne vient plus s'asseoir au cercle de famille lorsque l'enfant paraît il n'est pas d'autre sag
Louis EMIE (1900 - 1967) - La Rose des Mers (1957)

Louis emie (1900 - 1967) - la rose des mers (1957)

(extrait) a albert loranquin ce vin dont nous aimions l'amère odeur d'orage, ce pain plus flamboyant qu'une étoile au soleil et, sur la table offerte aux grappes du réveil, la blancheur d'un bras nu sculptant son paysage, - mer et ciel, à midi, se disputent notre âge et rassemblent pour nous un abîme pareil a ces errantes eaux, ces algues du
Pierre EMMANUEL (1916 - 1984) - Tombeau d'Orphée (éd. Seghers - 1941)

Pierre emmanuel (1916 - 1984) - tombeau d'orphée (éd. seghers - 1941)

La descente aux enfers (fragments de mémoire d'orphée) le silence à la nuit éloigne les nuées un lourd rideau d'inertie et de vie se fend. assomption par la ferveur du pied qui rejette la terre à son opacité sous l'eau mouvante pesamment de la lumière ! l'esprit cherche le seul néant à respirer sa vêture de chair cache les seins de l'ang
Odilon-Jean PERIER (1901 - 1928) - Le Promeneur (N.R.F.)

Odilon-jean perier (1901 - 1928) - le promeneur (n.r.f.)

Que m'importe de vivre heureux que m'importe de vivre heureux, silencieux, un nuage doré pour maison, pour patrie. je caresse au hasard le corps de mon amie, aussi lointaine, hélas, et fausse qu'elle veut. qui êtes-vous enfin ? qui parle ? - et qui m'écoute ? - un homme vraiment seul entend battre son coeur je cherche parmi vous les signes du b
- LA MER C'EST UNE HISTOIRE -

- la mer c'est une histoire -

"jai le plaisir de vous annoncer la sortie de la vidéo de la mer c'est une histoire, ma seconde chanson écrite avec regis flecheau. je vous souhaite une bonne écoute et n'hésitez pas à la liker et la partager si vous l'aimez bien sûr !!" https://www.youtube.com/watch?v=8v_evu31kyo la mer c'est une histoire régis flecheau : musique, arrangeme
Théophile DE VIAU (1590 - 1626) - Poésies (Edition de 1623)

Théophile de viau (1590 - 1626) - poésies (edition de 1623)

Le matin l'aurore sur le front du jour sème l'azur, l'or et l'ivoire, et le soleil, lassé de boire, commence son oblique tour. ses chevaux, au sortir de l'onde, de flamme et de clarté couverts, la bouche et les naseaux ouverts, ronflent la lumière du monde. la lune fuit devant nos yeux ; la nuit a retiré ses voiles ; peu à peu le front des é
Vincent MUSELLI (1879 - 1956) - Chansons (aut. Sca Multimédia)

Vincent muselli (1879 - 1956) - chansons (aut. sca multimédia)

Mais ces oiseaux... mais ces oiseaux qui volaient haut dans le soir, en chantant malgré le vent et malgré l'ombre, disaient-ils point, ah, si fiers en ce décombre ! l'inexorable dureté de l'espoir. la peur entrait dans la bête et dans la plante, les angoisses peuplaient l'air alentour, mais ces oiseaux, alors, chantèrent à jamais, ignorants
Victor HUGO (1802 - 1885) - L'Année terrible

Victor hugo (1802 - 1885) - l'année terrible

Du haut de la muraille de paris a la nuit tombante l'occident était blanc, l'orient était noir, comme si quelque bras sorti des ossuaires dressait un catafalque aux colonnes du soir, et sur le firmament déployait deux suaires. et la nuit se fermait ainsi qu'une prison, l'oiseau mêlait sa plainte au frisson de la plante. j'allais. quand je levai
André CHENIER (1762 - 1794) - Bucoliques

André chenier (1762 - 1794) - bucoliques

Epilogue voilà ce que chantait aux naïades prochaines ma muse jeune et fraîche, amante des fontaines, assise au fond d'un antre aux nymphes consacré, d'acanthe et d'aubépine et de lierre entouré. l'amour, qui l'écoutait caché dans le feuillage, sortit, la salua sirène du bocage. ses blonds cheveux flottants par lui furent pressés, d'hyaci
Charles BEAUDELAIRE (1821 - 1867) - Fleurs du mal (1861)

Charles beaudelaire (1821 - 1867) - fleurs du mal (1861)

La mort des amants nous aurons des lits pleins d'odeurs légères, des divans profonds comme des tombeaux, et d'étranges fleurs sur des étagères, ecloses pour nous sous des cieux plus beaux. usant à l'envi leurs chaleurs dernières, nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux, qui réfléchiront leurs doubles lumières dans nos deux esprits, c
Georges CHENNEVIERE (1884 - 1927) - Poèmes (1911 - 1918 - éd. Gallimard)

Georges chenneviere (1884 - 1927) - poèmes (1911 - 1918 - éd. gallimard)

L'etranger etranger, ne te rendors pas, ce n'est pas encor le retour. ne t'attache pas à ces choses, ne demeure pas devant elles. ne laisse pas les souvenirs monter en eau à tes paupières. cette fleur, ne la cueille point, ne prolonge pas ce baiser, ne garde rien entre tes mains. ne fais rien qui puisse durer. ton cœur se viderait d'un coup. vi
Paul VALERY (1871 - 1945) - Album de vers anciens (1929)

Paul valery (1871 - 1945) - album de vers anciens (1929)

Pur la fileuse assise, la fileuse au bleu de la croisée où le jardin mélodieux se dodeline ; le rouet ancien qui ronfle l'a grisée. lasse, ayant bu l'azur, de filer la câline chevelure, à ses doigts si faibles évasive, elle songe, et sa tête petite s'incline. un arbuste et l'air pur font une source vive qui, suspendue au jour, délicieuse a
Charles Ferdinand RAMUZ (1878 - 1947) - Le Petit Village (1903)

Charles ferdinand ramuz (1878 - 1947) - le petit village (1903)

Ce jour-là, quand je t'ai vue, j'étais comme quand on regarde le soleil ; j'avais un grand feu dans la tête, je ne savais plus ce que je faisais, j'allais tout de travers comme quelqu'un qui a trop bu, et mes mains tremblaient. je suis allé tout seul par le sentier des bois, je croyais te voir marcher devant moi, et je te parlais, mais tu ne me
Maurice FOMBEURE (1906 - 1981) - A dos d'oiseau (1942)

Maurice fombeure (1906 - 1981) - a dos d'oiseau (1942)

Trouver l'âge de ce village autour des sentiers blancs, le sommeil de la mer, autour des tamaris le soleil et l'amour, risque en alexandrins ces rixes, ces paresses, le sommeil de la mort sur la plage des jours. au coucher du soleil, mon village écarlate, la mairie à la chaux puis le curé dodu, un jardin fou criblé d'oiseaux, de mille-pattes e
Albert GLATIGNY (1839 - 1873) - Les Vignes Folles (1860)

Albert glatigny (1839 - 1873) - les vignes folles (1860)

Pantoum par les soirs où le ciel est pur et transparent, que tes flots sont amers, noire mélancolie ! mon cœur est un lutteur fatigué qui se rend, l'image du bonheur flotte au loin avilie. que tes flots sont amers, noire mélancolie ! oh ! qu'il me fait mal ton charme pénétrant ! l'image du bonheur flotte au loin avilie, l'espoir qui me berç
Charles VAN LERBERGHE (1861 - 1907) - Entrevisions  (1898)

Charles van lerberghe (1861 - 1907) - entrevisions (1898)

Dans la nymphee quoique tes yeux ne la voient pas, sache, en ton âme, qu'elle est là, comme autrefois, divine et blanche. sur ce bord reposent ses mains. sa tête est entre ces jasmins; là, ses pieds effleurent les branches. elle sommeille en ces rameaux. ses lèvres et ses yeux sont clos, et sa bouche à peine respire. parfois, la nuit, dans un
"J'ai le blues"Interprétée par Régis Flécheau

"j'ai le blues"interprétée par régis flécheau

J'ai le blues les jours de pluie quand vient le spleen, tu me souris et je devine, dans les montagnes, comme un écho comme une flamme en doux tempo des orage... je vous présente ici la vidéo que j'ai fait pour "j'ai le blues" texte que j'ai écrit pour régis flécheau. si l'ensemble vous plait, vous pouvez aimer et partager ainsi que vous abonn
Henry J.M. LEVET (1874 - 1906) - Le Drame de l'allée

Henry j.m. levet (1874 - 1906) - le drame de l'allée

Voulant encourager ses aurores charmées, le soleil, qui vous remarquait et vous baisa, laissa sur votre peau ses teintes plus aimées, pour poser ses rayons qu'aux reines il lança ! de larges papillons aux ailes imprimées, laquais trop effrontés qu'un vent jaloux chassa, sans répondre à l'élan des roses alarmées, s'envolèrent désorbités,
Léon-Paul FARGUE (1876 - 1947) - Poésies (éd. Gallimard, 1967)

Léon-paul fargue (1876 - 1947) - poésies (éd. gallimard, 1967)

Dimanches des champs comme la mer, l'odeur rauque des herbes, un vent de cloches sur les fleurs après l'averse, des voix d'enfant dans le parc bleu de pluie, un soleil morne ouvert aux tristes, tout cela vogue sur la langueur de cet après-midi... l'heure chante. il fait doux. ceux qui m'aiment sont là... j'entends des mots d'enfant, calmes comme
Philippe JACCOTTET -  (1925 -  ) - Poésies (1946 - 1967)

Philippe jaccottet - (1925 - ) - poésies (1946 - 1967)

Un simple souffle, un nœud léger de l'air, une graine échappée aux herbes folles du temps, rien qu'une voix qui volerait chantant à travers l'ombre et la lumière, s'effacent-ils, il n'est pas trace de blessure. la voix tue, on dirait plutôt un instant l'étendue apaisée, le jour le plus pur. sua sommes-nous, qu'il faille ce fer dans le sang
Lanza DEL VASTO (1901 - 1981)  -  Le Chiffre des Choses (1942)

Lanza del vasto (1901 - 1981) - le chiffre des choses (1942)

La guitare j'ai laissé pendre ma guitare dans les branches. le vent chante tout seul, écoutez sa chanson, il dit : "je veux, moi vent, moi le vent sans maison, me reposer en toi guitare aux belles hanches. et toi tu nageras comme un poisson au ventre blanc dans ce ruisseau de sons. a la harpe des bois j'arrache un chant sauvage, des grands troncs
Boris VIAN (1920 - 1959) - Je voudrais pas crever (éd. J.J. Pauvert, 1962)

Boris vian (1920 - 1959) - je voudrais pas crever (éd. j.j. pauvert, 1962)

Un jour un jour il y aura autre choses que le jour une chose plus franche, que l'on appellera le jodel une encore, translucide comme l'arcansson que l'on s'enchâssera dans l'œil d'un geste élégant il y aura l'auraille, plus cruel le volutin, plus dégagé le comble, moins sempiternel le baouf, toujours enneigé il y aura le chalamondre l'ivruni
Jean BOURDEILETTE (1901 - 1981) - Reliques des Songes (éd. Seghers, 1958)

Jean bourdeilette (1901 - 1981) - reliques des songes (éd. seghers, 1958)

Si cette terre... si cette terre ne m'attendait sous les figuiers et les tilleuls si cette terre de toute éternité ne m'attendait c'est à thuroe que j'aimerais dormir les lupins bleus brûlaient comme des lampes douces une espérance aux bras d'aurore une pluie qui noircit la braise lourde tendresse du matin le jour est là traînant ses peines.
Léon VALADE (1841 - 1884) - A mi-côte

Léon valade (1841 - 1884) - a mi-côte

Madrigal amer sur la mer de tes yeux sincères qu'abritent les doux cils arqués, mes rêves se sont embarqués comme d'aventureux corsaires. sur l'azur glauque de tes yeux où baignent des lueurs d'étoiles, mes rêves déployant leurs voiles ont cru fendre le bleu des cieux. et dans vos prunelles profondes, beaux yeux perfides où je lis, mes rê
À la face masquée du monde

À la face masquée du monde

Nous voici donc en ces primevères nos yeux de chouettes sur bâillon à ne laisser lors proclamer de soi qu’un cliché pour figure de style ma peau de golem était de terre elle retournera dans le tas de roches mais pour l’heure, défiguré par des lasagnes de nuages le ciel enfile sa combinaison met son masque de plongée figure imposée et f
Maurice MAETERLINCK (1862 - 1949) - Douze Chansons

Maurice maeterlinck (1862 - 1949) - douze chansons

Feuillage du coeur sous la cloche de cristal bleu de mes lasses mélancolies, mes vagues douleurs abolies s'immobilisent peu à peu : végétations de symboles, nénuphars mornes des plaisirs, palmes lentes de mes désirs, mousses froides, lianes molles. seul, un lys érige d'entre eux, pâle et rigidement débile, son ascension immobile sur les fe
"Toile d'automne"

"toile d'automne"

"toile d'automne" vidéo d'un de mes textes en lecture. musique et mixage jon kovacs (jonathan duval) avec son aimable autorisation. https://soundcloud.com/jon-kovacs-806460528 montage vidéo tiamaraa (marie-ange duval) vidéo d'un de mes textes. musique et mixage jon kovacs (jonathan duval) avec son aimable autorisation. montage vidéo tiamaraa (m
Robert DESNOS (1900-1945) - Corps et Biens (1930)

Robert desnos (1900-1945) - corps et biens (1930)

J'ai tant reve de toi j'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chère? j'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués, en étreignant ton ombre, à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-ê
"Paplillon"

"paplillon"

Le premier titre de mon recueil du même nom "papillon" premier texte de mon recueil du même nom. disponible sur the book edition.
Je Suis Comme Je Suis de Jacques Prévert

Je suis comme je suis de jacques prévert

"je suis comme je suis je suis faite comme ça quand j'ai envie de rire oui je ris aux éclats j'aime celui qui m'aime est-ce ma faute à moi si ce n'est pas le même que j'aime à chaque fois [...] je suis là pour vous plaire et n'y puis rien changer." –––––––––––––––––––––––––––––– phil
Le Cancre de Jacques Prévert

Le cancre de jacques prévert

Il dit non avec la tête mais il dit oui avec le cœur il dit oui à ce qu'il aime il dit non au professeur il est debout on le questionne et tous les problèmes sont posés soudain le fou rire le prend et il efface tout les chiffres et les mots les dates et les noms les phrases et les pièges et malgré les menaces du maître sous les huées des e
Chihiro - Hayao Miyazaki

Chihiro - hayao miyazaki

Chanson issue du film éponyme . dans ce huitième film hayao miyazaki, nous emmène dans un voyage extraordinaire. il dresse un univers inventif et passionnant peuplé de spectres, de dragons, de sorcières et autres étrangetés, le tout montré avec la poésie qui lui est propre. c'est toujours avec son talent unique qu'il allie humour, aventure
Tu Mérites - Trent Sheldon

Tu mérites - trent sheldon

Un poème traduit depuis l'anglais et complété avec les pensées du soir. –––––––––––––––––––––––––––––– track: wanderlust — crastel [audio library release] music provided by audio library plus watch: youtu.be/79msepazkou free download / stream: alplus.io/wanderlust ––––––
Nuit de Juin de Victor Hugo

Nuit de juin de victor hugo

L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte la plaine verse au loin un parfum enivrant ; les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entrouverte, on ne dort qu’à demi d’un sommeil transparent. les astres sont plus purs, l’ombre paraît meilleure ; un vague demi-jour teint le dôme éternel ; et l’aube douce et pâle, en attendant so
Demain dès l'aube de Victor Hugo

Demain dès l'aube de victor hugo

Un poème appris et récité à l'école, et déjà enregistré à l'époque car j'étais au cned. cela aurait été intéressant de retrouver cette version mais comme nous envoyions les cassettes aux correcteurs, nous n'en avons pas de copie. je repense souvent à certains passages. quand on me parle de partir celui résonne dans mon esprit: " dem
À Mr Rimbaud, aux bons soins des Révérends Pères d’Oubangui-Chari.

À mr rimbaud, aux bons soins des révérends pères d’oubangui-chari.

Trop sérieux, à dix-sept ans — tu rêvais, arthur —, stable instabilité, calme comme les stooges. en toi, un éclair, un chat tapi dans l’obscur : tes vumètres, saturés, bloqués en rouge quand le hasard, en panne, n’a plus de futur. alors, faute de who, va pour ce qui bouge. tu poses ta carte sur le tapis, tu y joues… ta différence
Accusé-Réception des mots de Rainer Maria Rilke

Accusé-réception des mots de rainer maria rilke

Qu’importe la nuit, qu’apporte la pluie, qu’on emporte la suie, les porcelaines. allez ! libérez le marbre de ces biscuits. sur les carapaces vernies des tortues de mon muséum, je compte en braille les décalages horaires. le soir est un stylo qui fuit de pourpre et de noir. une cadence parfois chute avec des mots, des découpes de morceaux