Histoire et paroles de la chanson Streets Of London de Ralph McTell
"Streets of London" est une chanson écrite, composée et interprétée par Ralph Mac Tell. Publié en 1974, ce titre remporta un énorme succès public et critique, se classant en tête des hits parades, notamment en Grande-Bretagne. "Streets of London" évoque les marginaux de la rue comme les sans-abris et les personnes âgées.
La chanson
"Streets of London" appartient au répertoire du chanteur britannique Ralph Mac Tell. Cette chanson fut enregistrée pour la première fois en 1969 pour les besoins de l'album "Spiral Staircase" mais ne sortit en single qu'en 1974. Mac Tell y évoque les laissés pour compte et les marginaux de la société. Dès sa sortie, le titre remporta un énorme succès commercial se classant entre autres en tête des hits parades anglais et irlandais. La chanson reçut également le prestigieux Ivor Novello Award. "Streets of London" a été reprise par plus de 200 artistes différents ces 30 dernières années dont Cliff Richard et Sinead O'Connor.
Traduction des paroles
As-tu vu le vieillard.
Dans le marché déserté. Donnant des coups de pied aux papiers.
Avec ses souliers usés. Dans ses yeux tu ne vois aucune fierté. Il retient flottant contre lui. Le journal d'hier, relatant les nouvelles d'hier.
Alors comment peux-tu (oser) me dire que tu es seul ? Et que pour toi le soleil ne brille pas. Laisse-moi te prendre par la main. Et te conduire à travers les rues de Londres. Je te montrerai quelque chose. Qui te fera changer d'avis.
As-tu vu la vieille fille. Qui arpente les rues de Londres. De la crasse dans les cheveux. Et ses vêtements en loques. Elle n'a aucun temps pour parler. Elle continue simplement à marcher. Portant son foyer dans deux sacs en papier.
Dans le café qui ouvre toute la nuit. A onze heures et quart. Le même vieillard est assis là tout seul. Regardant le monde par dessus le rebord de sa tasse de thé. Chaque thé dure une heure. Puis il déambule et rentre seul chez lui.
As-tu vu le vieillard. Devant le bureau de la marine. Ses souvenirs se décolorant comme. Les rubans des médailles qu'il porte dans notre ville hivernale.
La pluie ne prend guère en pitié. Un héros oublié de plus. Et un monde qui s'en fout.