Hakim Salhi : biographie
Souvent comparé à un Michael Jackson algérien, il est un élément très important de la musique algérienne durant les années 80, très à l'aise et très emportant, il est un artiste prépondérant de la musique arabe. Nous allons par conséquent, en savoir un peu plus sur cet artiste, sur son image, ses premiers pas ainsi que sa carrière en ascension constante.
Ses premiers pas
Hakim Salhi, ou le Michael Jackson algérien des années 80 est un artiste très proche de son public qui montre que son principal pôle de compétence est son aise sur scène. Il enchaîne sur un rythme soutenu, suivi par son cher public qui en demande toujours plus et son public lui a même imposé de chanter Sahraoui. Il s'affirme en cassant les musiques traditionnelles avec un tout nouveau genre qui sort dans les pays du Maghreb tels que l'Algérie, le Maroc et la Tunisie. Son style de musique est un peu pop, mais aussi un peu rock, d'où un changement assez conséquent avec les musiques traditionnelles, cependant, sa musique reste du raï. Il débute sa carrière avec son premier album nommé "Houb Kabir" qui signifie "Grand amour", qui est un de ces plus grands succès, suivi très vite de son deuxième opus. Des albums qui le propulsent au sommet dès ses premiers pas.
Sa carrière
Sa carrière se poursuit lors de la sortie de son troisième album appelé "Mokatib" qui lui permet d'avoir toujours autant la côte auprès de son fidèle public qui se compose autant de jeunes que d'adultes. Ce chanteur est de nos jours en pleine tournée à l'occasion de la sortie de son nouvel opus qui nous promet des merveilles "Hatouli Lakhbar" qui signifie en français "Donne-moi des nouvelles". Lors d'une interview avec un journaliste du journal "Le Jeune Indépendant", Salim Salhi déclare que pour lui : "Le Rai, c'est universalisé, il n'appartient désormais plus aux seuls Oranais (habitant de la ville d'Oran, au nord-ouest de l'Algérie), mais à l'ensemble des habitants de l'Algérie". Le chanteur envisage de nos jours de donner des concerts dans toute l'Algérie, après avoir participé au Festival du Rai. Sans oublier en France et en Tunisie aussi.