Capleton : biographie
Capleton, de son vrai nom Clifton George Bailey est né le 13 avril 1967 à Islington dans le comté de St Mary en Jamaïque. On le surnomme «le Prophète» et devient très populaire lorsqu'il s'affirme sur scène avec le reggae de ces dernières années. Depuis le début de sa carrière, il offre à son public, près d'un album par an. Également DJ, il développe des concerts explosifs.
Parcours professionnel
Capleton en argot jamaïcain est synonyme de quelqu'un qui parle beaucoup. En fait, Capleton fait référence à un avocat des plus connus en Jamaïque, Monsieur Capleton. Fan de Bob Marley, Bunny Wailer, etc., il est amateur de Sound Systems et a choisi de faire une carrière musicale par ce qu'il affirme la volonté de Jah.
A 18 ans, il s'installe dans la capitale Kindston. Suite à un casting, Stewart Brown lui donne la chance de se produire au Canada avec Ninjaman et Flourgon. Il remporte déjà un fort succès. En 1988, il fait première apparition solo avec «Bumbo red» en jouant une musique jamaïquaine. Depuis 1992, il s'affirme rasta et devient «Le Prophète». De 1989 à 1992, il est au sommet de tous les hits. C'est en 1993, qu'il sort son album musical, intitulé «Almshouse» pour le label Xterminator et en 1994 avec «Good So». Ces deux titres le propulsent dans les milieux reggae et ragga. Mais il est réellement reconnu dans ces milieux quand il sort son album «Prophecy» en 1995. Il obtient d'ailleurs le Caribeau Music Adward de la chanson de l'année 1995. Capleton est devenu depuis un artiste international reggae/ragga et il y est respecté. En 1998, L'Europe l'apprécie particulièrement avec le titre reggae «Jah Jah city». Il sort l'album «More Fire» qui compile ses meilleurs singles de 1998 à 2000, suivi de l'album «Still Blazing» en 2002 et de l'album «Reign of fire» sorti en 2005. Capleton rajoutera encore plus de cinq albums à son actif, dont les plus renommés sont « Free up » en 2006, « Rise them up» en 2007 et « Bun friend » en 2008.
Vie personnelle
Capleton est le fondateur de «David House» à Kingston, dans le quartier de Papine qui a pour but d'aider les jeunes des ghettos à lutter contre la violence. Les jeunes peuvent s'initier et apprendre la musique, le chant et jouer d'instrument de musique. Capleton veut faire de cette fondation un label qui permet aux jeunes d'autoproduire leurs chansons pour être indépendants des majors de disques (Babylone). C'est ainsi que Capleton commence à s’attaquer au système Babylone chez les rastas. Au sein de «David House», l'union fait la force et les rastas doivent s’unir pour gagner leur indépendance et lancer les futures générations.