Anton Webern : biographie
Anton Webern est né en Autriche en 1883 et il est à la fois un chef d'orchestre et un compositeur. Il a été l'un des élèves d'Arnold Shoenberg et il est l'un des pionniers du style dodécaphonique. Toutefois, sa musique s'écarte légèrement de son maître Shonberg puisqu'il préfère la petite forme du dodécaphonisme.
Ses premiers pas
Anton Webern est né le 3 décembre 1883 dans la ville de Vienne. Issu d'une famille aisée, il étudie la musique à l'institut de Vienne et il devient l'élève d'Arnold Shoenberg entre 1904 et 1908. En 1906, il obtient son doctorat de musique et il rencontre la poétesse Hilda Jones qui l'inspirera pour la majorité de son oeuvre.
Il est mort en 1945 lorsqu'il est sorti fumer un cigare après un couvre-feu. Les circonstances de sa mort restent floues, mais la version officielle est qu'il fut tué par un soldat américain dans la ville de Salzburg.
Sa carrière
La première oeuvre de Webern Anton est la Passacaille en 1908 et le style est proche du chromatisme. L'architecture de ce style était très riche avec des sonorités très différentes. Mais à partir de 1910, Anton Webern assouplit son style en intégrant de la transparence dans sa texture musicale. Il veut préserver l'influence de son maître Arnold Shoenberg en ajoutant sa touche personnelle.
Le reste de son oeuvre se caractérise par des mélodies cristallines avec des thèmes très précis. On peut citer les cinq mouvements pour quatuor à corde, les cinq pièces pour orchestre ou encore les trois mélodies populaires sacrées.
Son action
On connaît peu toute l'oeuvre d'Anton Von Webern, mais son influence a été déterminante sur des compositeurs tels que Stravinski ou Stockhausen. L'un des meilleurs exemples du style dodécaphonique est l'Offrande musicale de Jean Sebastien-Bach. Les oeuvres les plus célèbres d'Anton Webern sont la Symphonie en op. 21 qu'il a composé en 1928 et la 1ère et la deuxième Cantate qu'il a écrite respectivement en 1939 et 1943.
Sa mort brutale en 1945 a endeuillé toute la musique classique de l'époque et on estime qu'il aurait pu largement dépasser son maître s'il avait pu continuer son oeuvre. Son style à base de sons clairs a permis à toute une génération de mélomane d'apprécier différemment la musique classique.