Yasmina Khadra : biographie
Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohamed Moulessehoul, est un écrivain algérien né à Kenadsa dans le Sahara algérien le 10 janvier 1955 d'une mère nomade et d'un père infirmier. Sous ce pseudonyme féminin se cache un écrivain prolifique et talentueux qui, au fil de ses oeuvres, a su contribuer à faire connaitre le monde arabe et dénoncer les violences et les injustices.
Les débuts
Le père de Yasmina Khadra, officier de l'ALN (Armée de la libération nationale pendant la guerre d'Algérie) depuis 1959 envoie son fils dans une école militaire en 1964 à l'âge de neuf ans. Il y fera toute sa scolarité et en sortira en 1978 avec le grade de sous-lieutenant et servira l'armée pendant 36 ans. A partir de 1973, pendant son service, il écrit des nouvelles et des romans sous son vrai nom puis il prend le pseudonyme de Yasmina Khadra pour plus de liberté. Il publie entre autres "Morituri" en 1997 et "A quoi rêvent les loups" en 1999 et il rencontra un immense succès.
Un succès considérable
En septembre 2000 Yasmina Khadra quitte l'armée et se consacre à l'écriture. En 2001 il publie un livre autobiographique "L'écrivain" dans lequel il dévoile son identité masculine puis en 2002, il dévoile son passé militaire dans "L'imposture des mots". En 2002 sort le premier tome d'une trilogie "Les hirondelles de Kaboul" qui sera suivi par l'immense succès de "L'attentat" en 2005 et "Les sirènes de Bagdad" en 2006. Entre-temps, il publie "Cuisine K" en 2003, "La part du mort" en 2004 puis "La rose de Blida" en 2005. En 2008 paraît "Ce que le jour doit à la nuit" et "L'olympe des infortunes" en 2010.
Le reconnaissance
Yasmina Khadra est un écrivain de renommée internationale et ses œuvres sont traduites dans plus de 40 pays.
Il a obtenu le Trophée 813 du meilleur polar francophone pour "Morituri" en 1997 et la médaille de vermeil de l'Académie française pour "L'écrivain" en 2001."Les Hirondelles de Kaboul" a reçu le prix des libraires algérien en 2003, et il a été élu par le San Francisco Chronicle meilleur livre de l'année en 2005.
"L'attentat" était en lice pour le prix Goncourt et le prix Renaudot en 2005 et a obtenu entre autres le prix des libraires en 2006, le grand prix des lycéens, le prix découverte Figaro magazine, le prix des lecteurs du Télégramme, le grand prix des lectrices Côté Femmes.
En 2008 "Ce que le jour doit à la nuit" a remporté le prix des lecteurs corses et a été élu meilleur livre de l'année par Lire.