Un petit coin de paradis sur la côte espagnole des Pyrénées
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En cette période de vacances où chacun de ceux, qui ont la chance de partir, ont déjà choisi leur destination, et effectué leur réservation, il serait présomptueux d'espérer bousculer ces protocoles de plus en plus exigeants dans la préparation. Pourtant, il existe des endroits ignorés de tous, et accessibles, que l'on peut décrire comme "des coins de paradis".
A quoi cela ressemble-t-il ? Imaginez un coin de fraîcheur et de calme, et frappé d’un soleil de plomb, auquel on accède en voiture . Après le passage au travers d’un taillis de noisetiers, on atteint la rive d'un gros ruisseau, où coule une eau claire et turquoise, bordé de feuillus et de gros galets. Il y a des truites immobiles contre le courant, des bassines au soleil, dans lesquelles on peut barboter, même si la température de l'eau est un peu fraîche, des dalles de pierres pour s'allonger, mouillé, et voir voler de nombreux papillons aux couleurs du décor. Alors, on sait que l'on pourrait rester là, à bivouaquer, seul, ou en partage. C'est beau, c'est paisible, mais on ne peut pas y rester plus d'une journée, car l’endroit est privé. Les propriétaires habitent au-dessus. Ils tolèrent les visiteurs tant qu’ils respectent le lieu, la propreté, le calme. Comment y accède-t-on ? Si l'on se décide à passer les Pyrénées, en voiture, vers leur versant espagnol, à la hauteur de la vallée d'Aure, on emprunte le tunnel d'Aragnouet. On continue vers la ville de Huesca, puis sur la droite, on prend la direction du village de Tella. On se trouve alors sur la piste du Miraval, un site bien connu des pratiquants de rafting. On continue après les voitures stationnées, pour accéder au canyon et l'on sursaute encore un peu dans la voiture, car les cailloux jonchent la piste vers Tella, pour arriver finalement sur la gauche pour stationner son véhicule dans le pré attenant. Et là, on est arrivé à destination. C'est écrit sur le panneau : ça s'appelle Estaroniello.