Traduction juridique : le guide complet des formations, études, fonctions et débouchés
En France, il existe des milliers de traducteurs, spécialisés dans des domaines variés, comme la littérature, la médecine ou le droit. Ces traducteurs techniques sont capables de traduire des terminologies techniques d'une langue étrangère. Dans ces conditions, un traducteur juridique est une personne qui peut traduire les terminologies juridiques. Voici le guide complet pour devenir traducteur juridique.
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Le métier de traducteur juridique
Les conditions de travail du traducteur juridique
Le traducteur juridique est un traducteur technique qui connaît parfaitement les notions juridiques dans une langue étrangère. La traduction technique offre le plus de débouchés possible. En effet, les traducteurs juridiques peuvent travailler pour le compte d'un cabinet juridique, en traduisant des documents pour des clients étrangers.
Il peut également être recruté dans le secteur de l'audiovisuel, pour traduire les dialogues des films étrangers, en faisant des sous-titrages. Enfin, il lui est aussi possible de travailler comme interprète, dans le domaine judiciaire, lors des audiences ou d'une instruction, lorsque les professionnels en ont besoin.
Les qualités requises pour devenir traducteur juridique
Pour devenir traducteur juridique, quelques qualités sont exigées. En effet, il faut d'abord être quelqu'un qui maîtrise parfaitement sa langue maternelle et la langue étrangère choisie. Il faut être une personne intellectuellement curieuse et savoir bien analyser le texte afin d'en restituer le sens fidèlement.
Par ailleurs, il est nécessaire d'avoir des talents d'écriture et d'être une personne à l'écoute. Enfin, il faudra aimer le droit, car le traducteur juridique doit souvent compléter sa formation par des cours de droit.
La formation et les débouchés professionnels du traducteur juridique
Les études pour devenir traducteur juridique
Pour devenir traducteur juridique, il sera nécessaire de faire un minimum de 4 à 5 années d'études, après le Bac, au sein d'un institut ou d'une école spécialisée dans la traduction et l'interprétation. Voici une liste d'écoles que vous pouvez intégrer :
- L'école supérieure d'interprètes et de traduction, ESIT de Paris Sorbonne - Nouvelle.
- L'institut de traducteur d'interprètes et de relations internationales de Strasbourg.
- L'École supérieure de traduction et de relations internationales de Lyon.
Ces écoles vous délivreront un diplôme de traducteur.
Vous pouvez aussi passer par les filières universitaires, avec un Master en LEA (langue étrangère appliquée). Notez que la plupart des traducteurs effectuent un double cursus. Pour un traducteur juridique, il est judicieux de se former dans le droit, pour connaitre les terminologies spécifiques et dans l'apprentissage des techniques de traduction.
La rémunération d'un traducteur juridique
Le traducteur juridique est rémunéré au contrat, alors qu'un traducteur littéraire sera rémunéré à la page. Le traducteur peut prétendre à un salaire mensuel moyen de 3 500€. Mais lorsqu'il débute, il peut gagner au moins
1 500€ bruts par mois.
Les débouchés professionnels du traducteur juridique
Il existe très peu de postes de traducteur en tant que salarié. Les traducteurs travaillent, majoritairement, en libéral au sein d'un cabinet de traduction. Ils peuvent devenir interprètes pendant des audiences ou lors de l'instruction d'une affaire.
Le traducteur juridique pourra aussi mettre en avant son expertise, pour traduire des documents juridiques pour un cabinet d'avocats ou de juristes. Les traducteurs juridiques peuvent également devenir des interprètes pour des conférenciers.