Theodore Gericault : biographie
Théodore Géricault est un peintre français du XIXème siècle né à Rouen en 1791. De sa courte vie on retiendra plusieurs chefs d'œuvres, dont le très célèbre Radeau de la Méduse, qui sont exposés partout dans le monde, notamment au Louvre. Malheureusement, une partie de ses œuvres ont disparu après les bombardements de 1944.
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La vie de Géricault
Très tôt, la vie de Théodore Géricault se tourne vers le dessin. En 1808, il dessine dans l'atelier de Carle Vernet, puis il entre dans celui de Guérin, où l'on tente de concilier l'académisme avec le romantisme. En 1812, son œuvre l'Officier de chasseurs de garde impériale chargeant est un évènement. Géricault déconcerte les amoureux d'art par sa fougue, les couleurs et la vigueur de son dessin. En 1817, il entreprend un voyage initiatique en Italie où, impressionné par la peinture de la Renaissance, il découvre Michel-Ange et Rubens. Si tôt revenu à Paris, Géricault commence une grande composition inspirée par le naufrage du navire La Méduse en 1816 : Le Radeau de la Méduse. Acclamé à Londres, l'artiste décide de s'installer de l'autre côté de la Manche, mais le mauvais temps le pousse pourtant à revenir trois ans plus tard. Revenu malade à paris, il fait une chute de cheval fatal et meurt brutalement en 1824.
Le Radeau de la Méduse
Le Radeau de la Méduse est une œuvre symbolique et très grande (4,91m sur 7,16m), Géricault poussa son étude loin pour représenter le plus précisément possible le drame. Il s'inspira ainsi du récit de deux survivants et fait construire une maquette grandeur nature du bateau dans son atelier et demande à sept rescapés de la dérive du radeau de venir poser pour lui. L'artiste exposa des restes humains et des ossements dans son atelier afin de les étudier et de rendre l'anatomie des corps la plus parfaite possible. Le tableau est exposé au Louvre depuis 1819.
Style et postérité
Le caractère morbide d'une part importante de ses œuvres puise sa source dans la période de la terreur en France que Géricault connut pendant son enfance. On doit également des portraits très singuliers comme ceux qu'il observa à l'hôpital de la Salpêtrière (Corps de femme sur la grève, 1815, Bruxelles, Têtes de suppliciés 1819, Stockholm). Durant les dernières années de sa vie, Géricault s'essaya à la sculpture sans grande réussite. Mais c'est bel et bien sa passion pour les chevaux et l'équitation qui lui a valu quelques-unes de ses plus belles réalisations. Citons encore l'Enseigne du maréchal-ferrant (1811), considéré aujourd'hui comme son premier grand tableau, Retour de chasse (1815, Besançon) et enfin le Cheval effrayé (1820, National Gallery).