Saint-Florent-sur-Cher et son histoire
De chaque côté de la rivière, la cité a su, depuis son origine, tirer profit d’un cadre naturel exceptionnel. La richesse de ses sols a développé l’industrie métallurgique, alors que la rivière lui permettait de transporter ses productions; une situation qui a permis à la commune de se développer et de prospérer.
Un cadre propice au développement
C’est dans le département du Cher, de part et de d’autre de la rivière du même nom, que la cité de Saint-Florent-sur-Cher se dévoile fièrement aux visiteurs. C’est la présence de cette rivière qui amène les Gaulois à s’implanter sur la rive droite de celle-ci, même si de récentes découvertes archéologiques attestent d’une occupation romaine bien plus ancienne. Le premier pont est édifié. Lorsque les romains prennent possession des lieux, la cité est déjà nommée Vicus Aureus (Le Bourg doré), et ce prestige repose encore sur la présence de l’eau bienfaitrice, seule capable d’assurer la survie des habitants, mais aussi la prospérité économique, par le transport des matériaux. Les voies de communication sont entretenues et étendues par les Romains, faisant, dès cette époque, de Saint-Florent, un point stratégique de la région.
Une histoire mouvementée
Les occupants romains partis, la région se christianise, et il s’agit alors pour l’église naissante de supprimer les cultes païens et autres croyances populaires, contraires à la diffusion des Ecritures Saintes. Le pays est alors divisé en paroisses, et cette ville du Cher est érigée en paroisse (XIe siècle) sous le vocable d’un ancien évêque de Bourges du VIIe siècle, Florent. Les richesses du sous-sol de la commune attirent les premières exploitations métallurgiques, participant à l’expansion de la commune. Devenant alors Sanctus Florentius, la cité, avant de devenir Saint-Florent-sur-Cher en 1599, sera désigné tantôt par Saint-Fleurant (1398), tantôt par Saint-Florant (1513)… liant néanmoins la cité à la mémoire de cet évêque que la cité honore.
Un passé encore visible
La prospérité de la ville et sa situation géographique y imposent l’implantation d’une seigneurie, dont le château (l’actuel hôtel de ville) garde la mémoire. La cité, dans la période moderne, tirera toujours profit de ses atouts originels, amenant à l’édification d’un pont en 1832, puis d’un viaduc en 1892, avant de voir l’arrivée du chemin de fer (1893) faciliter encore les échanges nécessaires, d’autant plus que Saint-Florent n’abandonna jamais sa caractéristique métallurgique. Aujourd’hui, la ville conserve ses atouts : du collège Voltaire ([[Clgvoltaire.net|http://www.clgvoltaire.net/]]) aux nombreux commerces de la cité (Saint-Flo Immo, Vogue Coiffure, Agence Transaxia…). La cité, administrée depuis 2001 par Roger Jacquet, entend bien conserver son attractivité et sa douceur de vivre.