Russie : une puissance spatiale
L’URSS a été pionnière dans la conquête spatiale en lançant le 1er satellite (Spoutnik, le 4 octobre 1957) et en envoyant le premier homme dans l’espace (Youri Gagarine, 12 avril 1961). Elle a échoué en revanche dans la course à la Lune, doublée par les États-Unis. Nous allons vous raconter l'histoire de la conquête de l'espace passée et future.
La Station Mir, lancée en 1986, inaugure l’occupation presque permanente d’une station orbitale. Puis après la fin de l’URSS, coopération internationale. Mir est abandonnée en mars 2001 au profit de l’ISS, en 1998 (station spatiale internationale - russe, canadien, américains, japonais, italien, européens - ESA). De 2003 à 2006, suite à l’accident de la navette Columbia, la station n’a fonctionné que grâce aux SOYOUZ russes. Khrounitchev s’est investi dans l’ISS. Boeing également, l’Ukrainien Zénit et le Norvégien Kvaerner, la réussite est donc le résultat d'une coopération internationale. Khrounitchev travaille sur le successeur de Soyouz, un véhicule mi capsule mi-navette, baptisée Kliper, qui devrait voler à partir de 2012. Au-delà de 2015 on prévoit un retour aux missions spatiales habitées, en direction de la lune et de Mars. La chine envisage d’avoir seule une station orbitale comme base de départ pour aller sur la Lune. La lune avec ses ressources en Hélium-3 attire les convoitises. Tous ces projets montrent qu’après l’internationalisation des projets spatiaux on a un retour vers des bases nationales.