Que vaut le jeu vidéo japonais en 2011 ?
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C'est bien connu, les jeux vidéos japonais ont complètement manqué leur rendez-vous avec la nouvelle génération de console en 2007. Depuis, les titres en provenance de l'archipel n'ont plus eu le même retentissement que par le passé. Que vaut le jeu vidéo japonais en 2011 ? Voici une analyse concernant la situation des grands noms de l'industrie du jeu vidéo nippon.
Le contexte en 2008
Les échecs commerciaux consécutifs de la Sega Saturne, de la Dreamcast (sans parler du fiasco Shenmue) pour Sega, mais aussi du film "Final Fantasy les créatures de l'esprit", pour Squaresoft, ont plongé au début des années 2000 le jeu vidéo japonais dans une première crise importante.
La politique économique du jeu vidéo nippon en 2008 a alors consisté à miser uniquement sur les franchises lucratives (PES, Final Fantasy, Resident Evil) afin de renflouer les caisses de l'industrie.
Cette stratégie de la sécurité, combinée à une mauvaise analyse des marchés européens et américains, allaient conduire le jeu vidéo nippon tout droit vers une autre crise importante.
Les constructeurs et le passage à la nouvelle génération
Le manque de prise de risque du jeu vidéo nippon a été fatal pour le passage de génération de consoles. Le lancement chaotique de la Playsation 3 en Europe, en raison de son prix trop élevé en 2008 (599€), est l'un de ces signes de la mauvaise analyse du marché par les experts nippons.
Une erreur terrible, mais qui aura tout de même eu le mérite de profiter au seul constructeur japonais pouvant se vanter de sa réussite : Nintendo et sa Wii.
Aujourd'hui encore, cette filiale est un organe vital pour la santé de l'industrie japonaise du jeu vidéo.
Les jeux vidéos japonais
Les premiers très bons titres nippons sont arrivés sur le marché à partir de 2008, avec Resident Evil 5, de Capcom.
Il faudra attendre par la suite les sorties de Demon's Soul de Namco, Bayonetta et Vanquish de Sega, ainsi que Castlevania Lords of Shadow de Konami, pour redorer le blason du jeu vidéo nippon.
En conclusion, l'industrie vidéo-ludique japonaise est loin d'être sortie d'affaire. En effet, cette dernière se remet tout juste de son passage raté de générations de consoles.
Le pays du soleil levant devra fournir encore beaucoup d'efforts pour reconquérir un marché des jeux vidéos de salon, désormais dominé par l'industrie américaine.