Nicholas Stern : biographie
Nicholas Stern est un économiste britannique plus particulièrement connu pour son Rapport Stern rendu public en octobre 2006 sur l'économie du changement climatique dans lequel il explique les relations ambigues entre économie et réchauffement climatique.
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Ses premiers pas et sa carrière
Nicholas Stern est en avril 1946. Il a suivi des étude en mathématiques à l'Université de Cambridge. En 1974, il séjourne plusieurs mois en Inde afin d'observer les effets de la révolution verte (utilisation de céréales à fort potentiel de rendement dans les pays sous-développés ou en voie de développement). De 1975 à 1987, il occupe des postes de professeurs à Oxford, à l'Université de Warwick et ensuite à la London School of Economics. De 1994 à 1999, il estc chef économiste et conseiller du président de la Banque européenne de reconstruction et de développement. De 2000 à 2003, il est chef économiste et vice-président de la Banque Mondiale et devient jusqu'en 2007 le conseiller personnel de Gordon Brown. A partir de janvier 2007, il revient à la London School of Economics en tant que chef du nouvel observatoire de l'Inde et surtout comme premier titulaire de la chaire I.G Patel. Cette même année, il sera nommé lord Nicholas Stern et siège à la Chambre des Lords (sans affiliation politique). En 2008, il est nommé directeur du Grantham Institute for Climate Change and the Environment de la London School of Economics. A partir de 2010, il devient conférencier de la chaire "développement durable - environnement, énergie et société" au Collège de France.
Rapport Stern : les grandes lignes
C'est à la demande de Gordon Brown que Nicholas Stern a rédigé le Rapport Stern. Lors de sa publication, il a été lourdement rejeté par de nombreux économistes et créé encore la polimique. L'idée principale du rapport Stern est que la communauté internationale doit rapidement s'entendre sur la stratégie à adopter face au réchauffement climatique, sans quoi les effets seraient irréversibles. Il préconise qu'un pour cent du PIB soit employé à des actions liées à l'environnement, la création d'une taxe carbone afin de financer les différentes mesures à mettre en place et la stabilisation du rejet des gaz à effet de serre. Toutes ces mesures permettant de stimuler la croissance des pays, déclenchant ainsi une croissance.