L'oeuvre Misia Sert
Misia Sert, de son vrai nom Marie Sophie Olga Zénaïde Godebska est née le 30 mars 1872 à Saint-Pétersbourg et est morte à Paris le 15 octobre 1950. C'était une célèbre pianiste ayant inspiré de nombreux poètes, peintres et musiciens du XXème siècle. En effet, sa beauté envoûtante lui permit de se hisser au panthéon des plus belles femmes.
Biographie
Fille de Cyprian Godebski, sculpteur polonais et de Sophie Servais, elle vit jusqu'à l'âge de dix ans en Belgique où sa grand-mère lui dispensa la plus grande partie de son éducation. En 1882, elle entre au couvent des Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus, mais décide de fuguer vers la Grande-Bretagne en 1990, à Londres précisément. Lors de son retour à Paris, Gabriel Fauré qui la mit en contact avec des élèves désireux d'apprendre les secrets du piano, c'est d'ailleurs cela qui lui permit de vivre son indépe. ndance. An 1892, son premier concert public a lieu au "Théâtre d'Application". C'est à ce moment qu'elle commence à se faire un nom. Un an plus tard, elle épouse Thadée Natanson, le cofondateur du célèbre mensuel "La Revue Blanche".
La "Reine de Paris" et les oeuvres qui la concernent
Ce sont ses talents de pianiste, ainsi que son extrême beauté qui lui valent ce surnom, lorsqu'elle commence à gagner en notoriété dans le milieu artistique parisien. Mais c'est aussi grâce à des fréquentations, telles que Proust et Mallarmé, puis Coco Chanel ou encore Picasso, qu'elle se fait connaître. Séduisante, envoûtante et gracieuse, elle devient modèle pour les plus grands peintres de l'époque, notamment Renoir qui la représentera à plusieurs reprises. En 1905, après son divorce avec son premier amour, elle épouse le richissime homme d'affaires Alfred Edwards, fondateur du "Matin". C'est Maurice Ravel, qui les accompagne alors, sur leur luxueux yacht, qui lui dédie "Le cygne" et surtout "La Valse". C'est de par son troisième mariage qu'elle acquiert le nom qu'on lui donne actuellement. En effet, Misia se mariera une dernière fois en 1920, avec le peintre José Maria Sert. - "Misia par Misia", Gallimard, 1952. - Arthur Gold et Robert Fizdale, "Misia", Gallimard, 1981. - Alex-Ceslas Rzewuski, "La Double tragédie de Misia Sert", éditions du Cerf, 2006. - Paul-Henri Bourrelier, "La Revue blanche", Fayard, 2007. - David Lamaze, "Le Coeur de l'horloge" , thebookedition.com, 2008. - Maryse Wolinski, "La Sibylline", roman, Seuil, 2010.