Les techniques de réalisation d'un dessin humoristique
Réaliser un dessin humoristique n'est pas à la portée de tous. En effet, les techniques qui entourent la conception de l'œuvre comprennent bien plus d'aspects subtils qu'on ne l'imagine. Du choix du sujet en passant par l'environnement dans lequel il est publié, il ne faut pas lésiner sur les détails.
Le choix du sujet
Pour bien réaliser son dessin, il faut avant tout qu'il trouve un lecteur et admirateur. Pour cela, il faut d'abord bien réfléchir au sujet que l'on va caricaturer ou déformer.
On note d'abord la carde privée d'un dessin qui peut être la caricature du membre d'une famille (parents, frères, soeurs, tante...) ou bien un ami.
Ici, pas grand besoin d'apporter beaucoup de ressemblance, seulement l'humeur, le geste, la couleur qui caractérise cette personne proche.
Par contre si l'on prend un personnage célèbre, il est préférable de bien le connaître et de ne pas lésiner sur les détails et la subtilité du physique :
- Menton.
- Oreilles.
- Nez imposant.
Les formes
Pour que le dessin soit humoristique, rien de tel que quelques mimiques avec des jeux de regards, une position étrange ou autre pour faire émouvoir et rire le spectateur. L'on peut le mêler à d'autres personnages et certaines BD humoristiques proposent de réaliser des caricatures et des dessins marrants avec plusieurs acteurs. Dans un dessin de presse, on voit souvent un personnage politique face à ses électeurs ou bien une actualité et il est souvent montré en désavantage vis-à-vis de la situation. Donc le maître mot et d’exagéré le contexte et les gestes du protagoniste, c'est ce qui va choquer, émouvoir.
Les paroles et l’environnent
Les paroles du dessin sont la clé de voûte de son succès puisque c'est souvent ce qui fait déclencher l’hystérie tant il est peut-être en décalage avec la réalité. C'est parfois de l'humour subtil caché derrière une phrase complexe ou mêlée à l'actualité. Encore une fois, c'est avec l'expérience et le suivit d'un personnage que l'on réussir le meilleur dessin, car il faut avoir conscience que l'environnement dans lequel il est publié peut être austère aux propos que l'on tient. Le ridicule ne tue pas, mais il peut être à trop forte dose, néfaste.