Les panneaux solaires : technologies, prix, subventions
L’électricité fournie par l’énergie solaire est de plus en plus intéressante de nos jours. En effet, les technologies évoluent, des subventions sont mises en place et le changement climatique incite à consommer de façon plus responsable en se tournant vers des énergies renouvelables. Mais quelles sont les technologies employées aujourd’hui ? Comment fonctionnent-elles ? Quelles sont les aides accordées par l’état ?
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La technologie solaire
Les cellules photovoltaïques Avec des cellules photovoltaïques, les panneaux vont fournir de l’électricité par le biais de l’effet photoélectrique. Dans ce type d’installation, on distingue celles qui sont connectées à un réseau électrique de celles qui ne le sont pas. Les installations isolées Dans le cas de l’énergie solaire photovoltaïque, les maisons équipées de panneaux solaires et qui ne sont pas raccordées au réseau sont aujourd’hui dotées de batteries d’accumulateurs qui permettent de stocker l’énergie pour la réemployer dans les moments où il n’y a pas de rayonnement (la nuit par exemple). Les installations raccordées A l’inverse, les installations connectées à un réseau de distribution peuvent produire de l’électricité et la réinjecter dans le réseau en la vendant au distributeur. Ce système fonctionne grâce à des onduleurs qui transforment le courant continu en courant alternatif. Les différents modules Il existe des modules monocristallins, polycristallins, amorphes et des modules hybrides. - Les premiers ont un meilleur rendement au mètre carré et sont donc utilisés dans les espaces restreints. En revanche leur coût est élevé. - Les polycristallins offrent le meilleur rapport qualité-prix. - Les modules solaires amorphes, eux, permettent de produire en cas de faible luminosité sont plus solides et le prix du panneau au mètre carré est moins important. Le rendement reste toutefois moindre que celui du silicium cristallin et il faut disposer de beaucoup d’espace pour que la technologie reste rentable. - Les modules hybrides ont moins de pertes en cas de température élevée mais de faible luminosité (le groupe Sanyo développe cette technologie).
Le prix de vente et le prix d’achat
Un des intérêts de l’électricité photovoltaïque est de pouvoir revendre l’énergie produite. Le prix de vente étant supérieur au prix d’achat, il est conseillé de vendre la totalité de sa production d’énergie solaire de façon à racheter (à moindre coût, donc) l’énergie dont on a besoin. Il est cependant possible de consommer son énergie et de ne revendre que le surplus restant. Le prix des capteurs solaires Le prix du silicium a chuté ces dernières années, les panneaux se vendent donc maintenant aux alentours de 4 à 5€ le Wc (puissance maximale de crête). Comptez environ 1 000€ pour un panneau de 220Wc (prix constatés en juin 2011). Comment choisir les meilleurs panneaux photovoltaïques ? Le choix s’effectue en fonction du prix tout d’abord (voir ci-dessus). Par ailleurs la tolérance garantie doit être de 5% maximum. Il faut également tenir compte de la perte de puissance des panneaux solaires dans le temps (20% en 25 ans). En fonction de la région s’intéresser à la performance moindre en cas de température élevée. Et enfin, se renseigner sur le rendement des panneaux solaires (thermiques, photovoltaïques) si on dispose de peu de place (14% en moyenne).
Les subventions
Pour des raisons juridiques, il faut s’équiper d’un matériel homologué par l’ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). C’est à cette condition que l’on peut bénéficier d’un crédit d’impôt (50% du prix du matériel hors taxe). De plus, il faut faire que la pose des panneaux solaires soit effectuée par un professionnel agréé «Qualisol» pour bénéficier des aides. Les aides se font sous forme de crédit d’impôt, de prime accordée par les conseils régionaux et par certaines communes. Pour les contribuables non imposables, un chèque correspondant au montant du crédit d’impôt est adressé au domicile. Les habitations de plus de 2 ans bénéficient d’une TVA à 5,5% et les subventions et le crédit d’impôt reviennent aux occupants même s’ils ne sont que locataires.