Les hommes les plus riches du monde et leurs actions de bienfaisance
Certains hommes possèdent des milliards, d’autres en rêvent. Certains le chantent, à l’image du groupe de hip-hop Black Mamba : "Ca y'est j'suis millionnaire (…) J'espère pouvoir donner, kiffer, partager". Distribuer de l’argent autour de soi, voilà ce à quoi correspondrait la richesse. Concrètement, les hommes les plus riches du monde donnent-ils leur argent ? Sont-ils bienfaiteurs ? Où gardent-ils leurs millions précieusement ? Enquête.
Carlos Slim Helu, le plus riche
Sa réussite financière provient des parts qu’il détient dans le secteur de la télécommunication. Avec 74 milliards de dollars, sa fortune représente une part non négligeable du PIB de son pays. Ce mexicain est aussi très généreux puisqu’il décide de donner 300 millions de dollars américains afin de construire une centaine d’écoles. Comme le chante le groupe de hip-hop Black Mamba, "C'est moi qui paye y'a pas de paniques", "A la cité j'suis devenu le Père Noël, et puis le maire".
Bill Gates, le racketté
Cet américain dispose de 56 milliards de dollars. Connu pour avoir fait fortune dans le secteur de l’informatique, il reverse 95% de son patrimoine dans la lutte contre l’analphabétisme et les maladies. Il dépense également 9 milliards de dollars en vue de vacciner des millions d’enfants, sans compter l'argent qu'il investit dans la recherche contre le Sida, et en faveur de la santé mentale. L’intérêt des firmes pharmaceutiques a-t-il déterminé ce legs, ou s’agit-il réellement de bienfaisance désintéressée et utile ? La chanson de Black Mamba, intitulée "Ghetto Millionnaire", explique : "J'ai ouvert une brèche et exploité ta branche (…) Mon compte est blindé de tune à plus savoir quoi en faire".
Warren Buffet, l'humaniste
Cet investisseur a empoché 50 milliards de dollars. Il a investit les 85%, soit 37 milliards, dans la fondation Bill-et-Melinda-Gates. Prétendant poursuivre un but humaniste, sanitaire et social, cette fondation récolte des fonds afin d'innover dans le secteur de la santé, et d'offrir l'accès à Internet aux écoles qui en sont dépourvues. Quant à Black Mamba, il décrit en musique : "(…) J’ai envoyé les gamins du quartier en Thaïlande pour éviter qu'ils aient dans l'idée de braquer ma banque".
Bernard Arnaud, le radin
Enfin, Bernard Arnaud prend le rôle du contre-exemple puisque, bien que détenant 41 milliards de dollars, ce Français ne semble pas se préoccuper de cause humanitaire, ni être un habitué du don. Le secteur du luxe rendrait-il pingre, ou, si l'on prend les lyrics de la chanson "Ghetto Millionnaire" (Black Mamba), "Garde tes problèmes, je m’occupe d’mon oseille" ?