Les erreurs de français fréquentes
La langue française est l'une des plus complexes du monde, mais il est toujours désagréable de se faire reprendre par un collègue sur une faute de grammaire. Petit tour d'horizon des erreurs les plus fréquentes avec quelques explications.
- "J'ai été faire les courses" Faute de français extrêmement repandue, elle vient probablement d'une méprise avec la forme "J'étais au supermarché" qui est correcte et qui est phonétiquement proche. La forme exacte est : "Je suis allé(e) faire les courses". - "Je suis monté en haut" Cette expression est un pléonasme, puisqu'on monte forcément vers le haut, la forme correcte est : "Je suis allé en haut" (et non pas j'ai été) ou "Je suis monté". - "Autant pour moi, c'est ma faute" Bien que cette orthographe erronée soit basée sur une réflexion logique, l'origine véritable de cette expression est le jargon militaire. En effet, en cas d'erreur lors de la marche au pas, l'officier s'exclame "au temps pour moi" pour que les soldats du rang s'alignent sur son pas. La forme correcte est par conséquent : "Au temps pour moi, c'est ma faute". - "Ils croivent qu'ils ont raison" Très fréquente à l'oral, cette conjugaison du verbe croire est totalement fausse. La forme correcte est : "Ils croient qu'ils ont raison". - "Il est venu me voir comme même" L'utilisation de la forme comme même est probablement dérivée de la phonétique, mais totalement erronée. La forme correcte est : "Il est venu me voir quand même". - "Je suis allé au coiffeur" On amène la vache au taureau pour assurer sa descendance, le rôle du coiffeur n'est probablement pas celui-là. La forme correcte est : "Je suis allée chez le coiffeur". Il est également bon de savoir qu'il y a toujours un "s" à la fin du mot affaire dans l'expression "chiffre d'affaires". De même, le mot "affaire" revient dans l'expression "Je ne veux pas avoir affaire avec vous", bien que l'utilisation du verbe "faire" soit également tolérée. Enfin, on ne dit pas "le frère à Quentin" ou "la bouteille à Morgane", mais "le frère de Quentin" et "la bouteille de Morgane". Un moyen mnémotechnique simple pour ne plus faire cette erreur existe, mais il serait contraire à la bienséance de le citer ici.