Le métier de juriste
Nous vivons dans des sociétés où le droit prend une importance grandissante. Illustration de ces évolutions, les avocats français, prenant exemple sur leurs homologues d’outre-Atlantique, perçoivent des rémunérations liées, de plus en plus, aux résultats obtenus lors du règlement des conflits. Dans ce contexte, le métier de juriste apparaît comme une fonction d’avenir. Voici les différentes formations pour y parvenir.
Les différents organismes à contacter
Le niveau d’études requis est celui d’un Master II (Bac + 5). Un double diplôme-école de commerce et un diplôme en droit sont particulièrement appréciés voire, dans certains cas, un triple diplôme avec un LLM (pour le droit anglo-saxon). Les formations sont donc : - un Master II en droit social, droit des affaires. - Le Diplôme de Juriste Conseil d’Entreprise (réservé aux meilleurs étudiants en droit et accessible dans quelques universités françaises). - Le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA) qui est obtenu après une formation de 18 mois au sein d’une école d’Avocat (examen nécessitant un Master I). Les grandes écoles de commerce et les instituts de sciences politiques proposent de plus en plus des parcours en droit.
Les enseignements dispensés
Les différentes formations de juristes ont pour finalité de permettre aux étudiants de : - défendre des intérêts, - assurer la rédaction de documents juridiques (actes authentiques par exemple), - prévenir les risques juridiques, - apporter des conseils, - régler les litiges soit à l’amiable (transactions), soit en recourant aux institutions judiciaires.
Les débouchés potentiels
Le métier de juriste existe, pour l’essentiel, dans les grandes entreprises et les PME ayant plus de 500 salariés. Selon la structure, celui-ci peut être spécialisé dans un domaine (droit du travail, droit des affaires, etc.). Le Juriste est, généralement, rattaché à une Direction juridique, un Secrétariat général, ou plus rarement à une Direction des Ressources humaines (pour un juriste en droit social ou un juriste en droit du travail). Le juriste peut, également, exercer son métier en profession libérale. Dans ce cas, sa rémunération s’effectue à l’acte. Le juriste peut, par la suite, évoluer vers des fonctions de Directeur juridique, DRH, consultant (dans ces cabinets d’avocats d’affaires). Sa rémunération est de 26000€ en début de carrière et peut atteindre 70000€ pour un juriste confirmé.