La pollution et la surexploitation marine
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Bien entendu, nous parlons des marées noires. Il n’empêche que ces conditions ne sont pas les plus graves. La mer arrive plus ou moins rapidement à digérer les marées noires par les bactéries. 80% de la pollution marine a des activités terrestres, transmises par les fleuves, les égouts, l’industrie, l’agriculture, les villes.
Un milliard de personnes vivent dans les zones urbaines littorales. Il faudrait bien entendu avoir des stations d’épuration; or ce sont à peine 10% des eaux usées qui sont traitées de manière satisfaisante. De plus, l’eau méditerranéenne reste stagnante. Or, dans le Nord de la Méditerranée, on est capable de se payer des stations d’épuration. Par ailleurs, la population se développe surtout dans le Sud et l’Est, là où l’on a un certain sous-développement récurrent, dans des pays qui n’ont pas toujours les moyens de se payer des stations d’épuration. La Méditerranée a un vrai problème de pollution lié à ce phénomène. D’ailleurs, cette pollution marine est tellement importante qu’aujourd’hui, nous avons une stagnation de la pêche dans le monde. La pêche rapporte environ 121 millions de tonnes de poissons par an. Il fut un temps où le Japon était le premier pêcheur; maintenant, c’est la Chine. Leurs prises sont aujourd’hui stagnantes depuis les années 1980. Aujourd’hui, la production d’aquaculture progresse de 10% par an, encourageant, mais c'est aussi un indice quant à l’appauvrissement des pêches marines, ce qui pousse les grandes pêcheries marines à pêcher au-delà du raisonnable. On peut pêcher dans des bancs de poissons en train de se renouveler. On peut pécher par filets, avec des mailles plus ou moins grandes, pour laisser passer les petits, ou alors, on aspire la totale, les petits en priorité. Les filets peuvent représenter des kilomètres dorénavant. Et enfin, on pêche de plus en plus profond.