La peinture de chevaux dans l'art
Le cheval depuis la préhistoire jusqu'à nos jours est un modèle pour les artistes tous courant confondus. Sa puissance et sa taille en font un défi pour les sculpteurs, pour le dessinateur et le peintre c'est son mouvement qui fascine. Observons comment l'image du cheval à évoluée au fil du temps. En troupeaux ou seul courant sur les parois de Lascaux ils sont encore sauvages, l'homme qui les regarde pressent ses pouvoirs physiques.
La découverte du cheval
Attelé, domestiqué, le cheval court sur toutes les bas reliefs, les vases et les fresques de l'antiquité cependant il reste assez figé, et si le galop est représenté c'est comme suspendu par des fils invisibles. Jusqu'au moyen age le cheval est représenté monté avec une selle, ou attelé durant les travaux des champs. Superbement harnaché, portant belle dame sur le dos, docile et droit il est réservé aux nobles et chevaliers.
Le cheval en mouvement
Ce n'est qu'à la renaissance que le cheval va devenir plus réaliste et prendre un peu de mouvement. Armées montées, chevaux cabrés feront alors leur premières ruades. C'est Léonard de Vinci qui a consacré les plus belles études sur le sujet équestre, avec notament des dessins de détails, de séquences de mouvements, il a fait faire un bond au graphisme du cheval . Dynamisme, proportions et précisions feront alors partis des règles de l'art concernant le cheval. Plus tard, les portraits équestres seront marqués par le baroque, les crinières vont se développer et flotter dans le vent, les ondulations de la queue et les vues en diagonales évoqueront l'allure débridée et le caractère fougeux des montures. Rubens, Velasquez, Titien et Van Dick vont laisser les chevaux bouger et poser sur leur toile en animal dominant.
Le cheval héroïque
David avec son Napoléon Bonaparte franchissant les Alpes au col du Grand Saint-Bernard, représente un empereur qui parait plus serein que son cheval que ne maitrisent visiblement pas les rennes. Cependant de nombreux artistes on voulu suivre l'exemple et on peut admirer dans certains musées de province des versions assez amusantes et coquasses de la fameuse toile. Géricault fin cavalier n'a pas laissé que le radeau de la méduse, mais une des plus belles collection de chevaux en peinture.Tout en finesse, en muscle et en souplesse il a croqué les chevaux dans leurs courses et derbys, avec lui le cheval transpire, rue, vieillit et meurt.
Le cheval libre
Delacroix illumine le cheval par ses tons orientalistes, ils sortent de l'eau, s'ébattent et reprennent leur liberté. De nos jours l'art equestre admet toutes les techniques et tout les supports. Anne Piola a écrit Contes et Légendes du Cheval on peut voir ses illustrations sur Anne.piola.free.fr. Laurence Poitrin utilise des techniques mixtes Laurencepoitrin.com et sans oublier Artcheval.com.