La naissance de l'auto verte
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Des alternatives existent aujourd'hui pour remplacer le moteur à explosion et ses émissions polluantes. Quand pourrons-nous alors rouler "propre", et surtout quel sera le budget nécessaire à l'éco-automobiliste ?
Aujourd'hui, de très importants constructeurs automobiles, tels que Renault, BMW, ou encore Ferrari, lancent sur le marché des véhicules à émission polluante modérée. Ces modèles, dits "éco-responsables", sont dotés, par exemple, en série du système "Stop and Start", permettant au moteur de s’arrêter à chaque bref arrêt, comme un feu rouge ou un stop. D'autres grandes marques, Toyota en tête, mettent en avant leur système hybride essence-GPL ou essence-électricité. Enfin, les systèmes de récupération d’énergie, lors des séquences de freinage fleurissent sur bon nombre de voitures, toutes marques confondues. Pourtant, ces solutions alternatives à l'énergie thermique pure restent onéreuses, lors de l’achat du véhicule. Une automobile propre peut ainsi être facturée jusqu’à 2 fois le tarif d’une voiture traditionnelle. Le lobby pétrolier est bien conscient de l'avancée technologique actuelle, en matière de moteur propre. Sans doute par peur de perdre, à terme, la manne financière du pétrole, des industriels et des personnalités politiques font pression sur les programmes de recherches "verts". L’État français, par exemple, ne souhaite pas que la consommation de produits pétroliers baisse, compte tenu des revenus substantiels dégagés par la TIPP. Alors, combien de temps encore va-t-on privilégier l'économie, aux dépens de notre planète et combien de catastrophes écologiques faudra-t-il déplorer pour que cette vision du profit à court terme change enfin ?