La mer Caspienne au temps de l’URSS
La mer Caspienne était un sujet d’inquiétude à l’époque soviétique en raison de l’affaissement de son niveau qui semblait inexorable. Diverses mesures étaient envisagées avant que le niveau ne se stabilise dans les années 1980. La mer inquiète aussi par la remontée intempestive de son niveau menaçant les installations humaines et entraine des conflits également au sujet du partage des ressources.
À cette époque, dans les années 1980, toute l’attention a été captée par l’eldorado pétrolier que la mer Caspienne était censée receler. La Volga représente 80% de son approvisionnement. - Entre 1930 et 1945, le flux de la Volga s’est effondré : il n’a atteint sa moyenne que 6 fois, le niveau de la mer a donc chuté. La Caspienne abrite une colonie de phoques. Certaines espèces de poissons d’eau douce (carpes, sandres, brochets, brèmes) vivent en mer et reviennent se reproduire dans le delta de la Volga. L'esturgeon activement pêché focalise toutes les attentions ; la forte baisse des prises depuis 1985 est due au braconnage et à la route des frayères qui a été coupée. - L’éclatement de l’URSS a posé la question du partage de la Caspienne et de ses ressources. En 2000 on s’accorde à dire que la Caspienne a un potentiel de 4à5 milliards de tonnes de pétrole (contre 15à 30). Kashagan (1,5) et Azeri-Chirag (500 millions de T) Tenguiz (1,1). On peut choisir de considérer la mer comme un lac, à partager à partir des frontières, ou comme une mer, mais alors il y a création d’une zone non appropriée, patrimoine commun des riverains (12miles d’eaux territoriales + ZEE de 200miles, mais l’espace marin de la Caspienne ne permet pas cette extension). Russie et Kazakhstan se sont entendus selon le principe lacustre au Nord, mais l’Iran veut une zone commune et bloque tout accord au Sud.