La Russie et la CEI
La CEI est née le 8 décembre 1991, d’une réunion des présidents élus de la Russie d’Ukraine et du Kazakhstan pressés d’en finir avec l’URSS. L’Arménie, l’Azerbaïdjan la Moldavie et les républiques d’Asie centrale ont demandé leur adhésion effective le 22 décembre. La Géorgie s’y joint ultérieurement, les États baltes restant à l’écart.
La CEI, en tant que cadre de discussion, a beaucoup contribué au caractère pacifique du divorce en cours : partage de l’arsenal militaire, mise en place des monnaies, maintien des liens d’interdépendances économiques, présence de minorités dans le pays voisin… Une association multiforme : Au total la CEI a généré une pléthore d’accords, de traité, d’institutions. Trois blocs se dessinent cependant : La Russie suivie par la Biélorussie, l’Arménie et le Tadjikistan prônent une plus grande intégration.
Le Kazakhstan, le Kirghizistan et depuis 2006 l’Ouzbékistan sont souvent sur la même longueur d'onde, mais entretiennent des liens extérieurs forts. L’Ukraine, la Moldavie et le Turkménistan sont adeptes d’une CEI limitée à des accords de bon voisinage et au commerce. La Géorgie reste à l’écart. Commerce et défense, préoccupations de la CEI, le conseil économique eurasiatique crée en 2000 vise à développer le libre-échange (Russie, Biélorussie, K, Kirghizistan, Tadjikistan et depuis 2006 Ouzbékistan).
Cependant la part de la CEI dans le commerce russe baisse. Seul le commerce Russie-Biélorussie se maintient. Organisation de coopération de Shanghai, association "eurasienne" hors CEI, fondée par la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan rejoint par l’Ouzbékistan en 2001. L’OCS est destinée à lutter contre le terrorisme, s’oppose à l’usage de la force dans les relations internationales (Kosovo, Irak, Iran).