James Rosenquist : biographie
Représentant essentiel du mouvement du POP ART, l'américain James Rosenquist crée des peintures démesurées, fragments de vie ou d'objets de notre siècle. Encore en activité, il cherche, de part l'exagération ou l'éclatement des volumes, à porter un regard surréaliste sur ce qui nous entoure.
Premiers pas
James Rosenquist est né le 29 novembre 1933 à Grand Forks dans le Dakota du Nord. Il effectue ses études à Minneapolis en école d'art, où il apprendra l'ensemble des techniques traditionnelles. Il commence à gagner sa vie comme peintre industriel.
En 1955, il obtient une bourse qui lui permet de partir à New York à "l'Art Student League". Il continue néanmoins à travailler pour la publicité, plaçant de gigantesques panneaux sur Times Square.
Dans les années 60, il fait la connaissance de Jasper Johns, Robert Rauchenburg, Robert Indiana. Sa première exposition personnelle aura lieu en 1962
Sa carrière
"J'utilise d'abord une palette de gris, noir et blanc" dit sur son site officiel Rosenquist. Les œuvres peuvent pourtant être extrêmement colorées, à l'image de Horse Blinders 1968-1969.
Le très grand format l'a rendu célèbre. Notons par exemple F-111 créé en 1964-1965, peinture de 26 mètres, satire de la vie pendant la guerre froide, qui fera le tour de huit musées européens jusqu'en 1967.
Les sujets de ses tableaux s'inspirent du contexte culturel de l'époque, à l'instar de President Elect1961-1964, exposant JF Kennedy.
Il a reçu le Prix de Floride en 1991, en tant qu’ambassadeur de l'art. Il s'y est installé depuis. Ses dernières productions datent de 2008.
L'ensemble de ses œuvres, y compris les dernières sont présentées sur son site officiel en recherchant "James Rosenquist American artist paintings prints " ou à Jimrosenquist-artist.com.
Analyse des ses oeuvres
Rosenquist garde dans l'ensemble de ses productions les techniques habituellement utilisées pour le travail publicitaire : grande taille des tableaux, images familières ou fortement connotées, sens des couleurs. La plupart de ses œuvres occupent des pans de mur entiers dans les musées.
Les objets quotidiens sont parfois agrandis afin de leur donner une autre valeur, ou fragmentés, puis réagencés à différentes échelles et colorisés. C’est ainsi que l'on peut trouver dans ses tableaux des lames de rasoir, des spaghettis, des autobus, du lard ou des visages entremêlés. Ces formes baignent souvent dans un univers cosmique, mécanique ou acidulé.
"What you see is what you don't get" dit l'auteur, qui pourrait être traduit par "Ce que l'on voit est ce que l'on ne ressent pas.