Ingrid Betancourt : biographie
Ingrid Betancourt est une femme politique de nationalité franco-colombienne née le 25 décembre 1961 à Bogota (Colombie). Elle est la fille de Gabriel Betancourt Mejia (un ancien ministre de l'éducation en Colombie décédé en 2002) et Yolanda Pulecio Velez. Elle suit une partie de ses études universitaires en France ou elle rencontre son mari français de 1981 à 1990 Fabrice Delloye. Elle mène une grande carrière politique en Colombie et est célèbre suite à son enlèvement par les FARC de 2002 à 2008.
Premiers pas
Ingrid Betancourt est une fervente catholique. Lorsque son père est en poste à l'UNESCO (United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization dont le siège est à Paris), elle suit ses études primaires puis secondaires en France. Elle poursuit après son baccalauréat des études politiques notamment à l'IEP (institut d'étude politique) de Paris ou elle rencontre son 1er mari.
Sa carrière
Elle prend la nationalité française en 1981 suite à son mariage et retourne en Colombie où elle obtient un poste au ministère des finances. Elle est élue députée (1994) et fonde son propre parti, l'Oxygeno verde (parti vert fondé en 1998, mais qui disparait en 2005). En 1998, elle est élue sénatrice, mais suite à sa détention par les FARC de 2002 à 2008, elle annonce qu'elle ne fera plus de politique.
Son action
Alors qu'elle mène campagne pour l'élection présidentielle colombienne elle est enlevée avec d'autres otages par les FARC (Forces armées révolutionnaires colombiennes), une guérilla communiste en lutte contre le pouvoir en place en Colombie. Plusieurs tentatives de libération sont menées (notamment par la France), mais se soldent toutes par un fiasco. Elle tente à plusieurs reprises de s'échapper et apparait sur une vidéo envoyée par les révolutionnaires en novembre 2007 très amaigrie. Ingrid Betancourt est finalement libérée le 2 juillet 2008 en compagnie de 14 autres otages suite à une opération de l'armée colombienne. Le 14 juillet, elle reçoit la Légion d'honneur des mains du président français Nicolas Sarkozy à la garden-party de l'Élysée. En juillet 2010, elle intente un procès au gouvernement colombien et réclame la somme de 6 millions de dollars de dommages et intérêts, mais revient sur sa décision suite à un tollé médiatique.