Georges Freche : biographie
Georges Frêche est un homme politique français, qui est mort le 24 octobre 2010 dans la ville de Montpellier. Sa mort est due à un arrêt cardiaque et les réactions à sa mort sont mitigées. Voici les points marquants de son existence, depuis sa vie privée, en passant par ses mandats de maire de Montpellier, et son style pas catholique.
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Vie privée
Georges Frêche est né le 9 juillet 1938 dans la ville de Puylaurens, dans le Tarn. Il est l'enfant d'un l'officier nommé Joseph Frêche qui est né en 1916 à Bethmale. Georges Frêche s'est marié à deux reprises et il a eu 5 enfants, uniquement des filles prénommées Nathalie, Agnès, Catherine, puis Julie et Marion.
Sa carrière politique
Il s'engage à la SFIO en 1969, qui deviendra la même année le parti socialiste (PS). Il va échouer en 1971 aux élections municipales de Montpellier face au maire sortant, mais il sera élu député de l'Hérault dès 1973, suite à un rapprochement avec le candidat d'extrême droite André Troise. Il sera encore élu député entre les années 1981 et 1993 puis entre 1997 et 2002. Entre temps, Georges Frêche est devenu maire de Montpellier en 1977 et il sera réélu à ce poste à chaque fois haut la main jusqu'en 2004, puis il deviendra président du conseil régional de Languedoc-Roussillon jusqu'à sa mort fin 2010. Il va profondément changer la ville de Montpellier et faire augmenter sa population jusqu'à devenir la huitième plus grande ville de France ! L'économie de la ville s'améliorera, et Georges Frêche restera constamment adulé par les montpelliérains qui le plébiscite à chaque élection. Georges Frêche mourra finalement d'un arrêt du coeur le 24 octobre 2010 durant l'exercice de ses fonctions à l'âge de 72 ans. Les réactions à sa mort seront contrastées, certaines personnes rendant hommage à son action politique, pendant que d'autres critiquent ses prises de paroles souvent polémiques.
Ses controverses
En effet, Georges Frêche est connu pour de nombreux dérapages, et certains le surnomme "Le Pen de gauche". En 2006, il a déclaré que deux harkis étaient des "sous hommes" et a été relaxé en appel pour propos racistes, car il ne visait pas l'ensemble des harkis mais uniquement deux individus. L'année suivante, en 2007, il a déclaré que trop de noirs jouaient en équipe de France, ce qui lui a valu une exclusion du PS. Il a aussi mis en cause les forces de l'ordre en 2008, sous-entendant qu'elles brûlaient des voitures comme en 1968 et a aussi été relaxé malgré la plainte de Nicolas Sarkozy. Et en septembre 2010 il inaugure des statues de Lénine, De Gaulle entre autres, pour un prix assez important pour la commune !