Comment devenir traducteur japonais ? (cours, formation)
Le métier de traducteur attire beaucoup de bacheliers chaque année. Les études se révèlent être longues pour un métier très intéressant et complet. Aujourd'hui, il manque des spécialistes de la traduction dans le monde du travail. Cet article donnera les caractéristiques du métier de traducteur, les différentes formations ainsi que les débouchés.
Le métier de traducteur
Tout d'abord, il s'agit de bien faire la différence entre un traducteur et un traducteur interprète. En effet, le traducteur interprète, comme son nom l'indique, va davantage traduire et interpréter des paroles. Le traducteur traduit des textes de toutes sortes, qu'ils soient généraux ou même techniques.
Les rôles et les qualités du traducteur
Le rôle du traducteur est de transposer un texte d'une langue à une autre ou inversement. Le traducteur doit être objectif. Il doit avoir une grande connaissance des langues et de la culture générale.
Il peut être traducteur littéraire, expert ou technique. Quoi qu'il en soit, il doit savoir manier les logiciels de bases de données. Son niveau est de Bac+5, et même souvent Bac+8.
Les formations pour devenir traducteur japonais
Plusieurs écoles proposent un cursus permettant de se spécialiser dans les traductions en langue japonaise et d'en faire son métier.
La formation universitaire fonctionne selon le système LMD (licence, master, doctorat). Les trois premières années de licence permettent de découvrir ou de se perfectionner dans une langue.
L'université Paris Diderot ou Toulouse le Mirail proposent une licence LLCE Japonais. Le master permet un approfondissement de la langue et une maitrise parfaite de la syntaxe ainsi que du vocabulaire.
Les traducteurs peuvent être recrutés dès l'obtention du master, soit Bac+5. Cependant, beaucoup de traducteurs expérimentés possèdent un doctorat spécialisé dans la langue ou les langues choisies.
Il existe également des écoles de traductions réputées. Ainsi, l'ISIT ou l'INALCO proposent des filières d'apprentissage de la langue japonaise.
Le programme
Que l'étudiant choisisse d'effectuer ses études à l'université ou dans une grande école de traduction, le programme reste sensiblement le même, du moins jusqu'en master. La licence en japonais est souvent un moyen de découvrir une langue nouvelle que peu de gens parlent couramment. Sont étudiés des domaines comme la traduction, la linguistique, la civilisation, la culture du pays et la littérature.
Dans les grandes écoles, le master est spécifique aux étudiants qui souhaitent devenir traducteurs. A l'université, il reste plus général, mais n'en reste pas moins le moyen pour obtenir un poste de traducteur.
Les débouchés
Le traducteur japonais pratique une langue peu courante, mais qui est tout de même de plus en plus étudiée. Le diplômé pourra postuler dans la fonction publique ou être traducteur agrée, littéraire ou technique. Il peut enfin traduire des jeux vidéo ou encore travailler pour des sites de traductions.