Biographie de Alexandre Desplat
Compositeur, orchestrateur et musicien français, Alexandre Desplat est devenu en moins de deux décennies, le compositeur incontournable de l’industrie cinématographique, tant en France qu’à Hollywood. Désormais à l’origine des bandes originales des plus grands films, il doit ce succès à son rythme de travail hors du commun, et à sa maîtrise indéniable des techniques classiques les plus subtiles et complexes.
Ses formations
Né le 23/08/1961 à Paris, d’un père français et d’une mère grecque s’étant rencontrés durant leurs études aux USA, Alexandre Michel Gérard Desplat s’intéresse très tôt au monde de la musique, et commence à jouer du piano dès l’âge de cinq ans. Rapidement, il passe à la trompette et à la flûte traversière, avant de se décider à faire de la musique son métier. Décidé à devenir compositeur, Desplat étudie alors sous Claude Ballif, au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, puis part à Los Angeles, pour y étudier l’orchestration sous l’égide de Jack Hayes, orchestrateur des plus grands. En parallèle, il s’ouvre à des styles variés et exotiques, notamment auprès de Carlinhos Brown ou de Ray Lema.
Le monde du cinéma
Excellent compositeur classique, Desplat offre son talent au monde du cinéma, dès 1985. Se succèdent alors beaucoup de téléfilms et films français, sur lesquels il fait ses armes :
- "Un héros très discret", 1996.
- "La femme du cosmonaute", 1998. Ou encore, "Monsieur Naphtali", 1999.
Avec la fin des années 90, cependant, Desplat se tourne aussi vers l’étranger, où il décroche des projets de plus en plus importants.
Extrèmement prolifique, Desplat enchaîne ainsi en 2003 une dizaine de projets, dont "La jeune fille à la perle" en 2003.
Le rythme reste par la suite élevé, de l’ordre de cinq à six long-métrages par an, au nombre desquels :
- "Birth" en 2004.
- "Otage", "Casanova", "Syriana" en 2005.
Puis, "Firewall", "The Queen", et "Le voile des Illusions" en 2006.
Bon nombre de récompenses à la clef, notamment plusieurs nominations aux oscars, qui incitent Desplat à viser toujours plus haut.
Blockbusters
Il se frotte ainsi bientôt aux gros budgets, avec :
- "La Boussole d’or" en 2007.
- "Largo Winch".
- "L’étrange histoire de Benjamin Button" en 2008.
- "Twilight , Chapitre 2 : Tentation" en 2009, et autre, "Harry Potter et les reliques de la mort" en 2010.
En parallèle, il continue les drames aux Oscars avec "Chéri", "Coco avant Chanel" en 2009 et "Le discours d’un Roi" en 2010, et se frotte, par ailleurs, à l’animation, avec "Fantastic Mr. Fox" en 2009.
Une popularité critique et professionnelle qui ne se traduit pas forcément par un succès publique, les amateurs de musique restant divisés par la froideur technique du style du compositeur.