Andre Derain : biographie
André Derain est un peintre et un sculpteur français. Il fait partie du groupe fondateur du mouvement Fauviste. Il a peint des portraits, des paysages, des marines, mais aussi des décors de théâtre, fut sculpteur, graveur et même illustrateur. Une grande partie de son oeuvre se trouve exposée au musée d'art moderne de Troyes.
Les premiers pas
André Derain est né le 10 juin 1880. Dès l'âge de 15 ans il peint ses premiers tableaux.
En 1898, il entre à l'Académie Camillo. Il rencontre Matisse au Louvres puis Maurice de Vlaminck avec qui il partagera un atelier et sous l'influence duqel il s'orientera vers le fauvisme.
André Derain, peintre autodidacte, fréquente beaucoup les musées. Il est influencé par le néo-impressionisme et par Paul Cézanne.
En 1906, à Collioure, où il rejoint Matisse, et à Londres il peint ses premières oeuvres colorées comme le Port de Collioure ou Le London Bridge. On le considère alors comme l'un des premiers représentants du fauvisme.
Sa carrière
Lorsqu'André Derain rencontre Braque et Picasso qui est dans sa période d'étude de l'art nègre, il change peu à peu d'orientation. Dès 1907, il commence la sculpture sur pierre et déménage à Montmartre près de chez Picasso dont il restera l'ami. Il illustre plusieurs livres dont L'enchanteur pourrissant de Guillaume Apollinaire et le mont de Piété d'André Breton. Entre 1914 et 1920, les formes se simplifient et les couleurs se font moins vives.
Son action
En 1914, Derain doit rejoindre son régiment et faire son service militaire. En exposant à Munich et à New York, André Derain devient extrêmement célèbre. Il sera créateur de décors pour des ballets et pour des opéras.En 1928, il reçoit le prix Carnegie.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Derain est à Paris et, très apprécié des Allemands, il est invité pour une visite officielle en Allemagne en 1941. Il sera par la suite accusé de collaboration et nombreux sont ceux qui lui tournèrent le dos à la libération.
À la suite de la guerre, il ne présente plus ses oeuvres au public et il a déjà refusé la direction de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts en 1944.
Il s'exclut volontairement de la vie publique.
Peu avant son décès à la suite d'un accident de voiture, il est atteint d'une maladie des yeux. Il meurt dans sa demeure de Garches en 1954.